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23.07.03 - Kosovo : la destruction des églises orthodoxes .

Le monastère de Gorioc, près d'Istok, au Kosovo, a été la cible de tirs d'armes automatiques, le 28 mai dernier, malgré la présence d'un contingent de soldats de la KFOR, la force internationale de paix chargée de protéger ce monastère de moniales orthodoxes serbes.

Dans un communiqué, le diocèse orthodoxe du Kosovo a condamné cet attentat et a exprimé son inquiétude face à la "détérioration générale de la situation au Kosovo et à l'absence de sécurité pour les membres de la minorité serbe de la région". "Il apparaît clairement que des inconnus ont ouvert le feu, avec des armes automatiques, en direction de l'enceinte du monastère, ce qui a causé un sentiment de grande émotion et de peur parmi les soeurs de la communauté", souligne le communiqué.

"Cet attentat confirme une fois de plus que les églises et monastères orthodoxes au Kosovo continuent d'être la cible des extrémistes albanais qui, depuis le début du conflit, ont détruit plus de cent lieux de culte orthodoxes et saccagé de nombreux cimetières serbes", poursuit le communiqué, qui note encore qu'"en dépit des assurances données par les représentants de la communauté internationale, selon lesquels la sécurité est en train d'être restaurée dans la province, les incidents et provocations répétés tendent à démontrer l'absence de sécurité élémentaire pour les lieux de culte, les prêtres, les moines et les moniales orthodoxes".

Le communiqué du diocèse du Kosovo insiste sur le fait que "les responsables politiques albanais ignorent systématiquement ces attaques contre les lieux de culte orthodoxes, voire même les encouragent". Le diocèse du Kosovo appelle le commandement de la KFOR à renforcer la protection des monastères et églises, notamment dans les zones où les lieux de culte orthodoxes serbes sont complètement isolés. Depuis 1999 et le déploiement de la force de l'ONU, plus d'une centaine d'églises et de monastères orthodoxes du Kosovo, ainsi que de nombreux cimetières serbes, ont été attaqués, incendiés, voire entièrement rasés, souvent en dépit de la présence sur place de cette force de protection (source : sop)

Pour plus d'informations : Service orthodoxe de presse

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