26.08.03 -
Une foi, une morale, une conversion.
Selon
le cardinal Joseph Ratzinger, la crise que traverse l'Eglise, principalement
aux Etats-Unis a pour origine une foi déficiente qui doit être
remise en oeuvre par une véritable conversion et une meilleure
connaissance morale.
C'est ce qu'il a déclaré devant les caméras de
ETWN, le réseau de télévision catholique américain,
le préfet de la Congrégation pontificale pour la Doctrine
de la Foi, questionné par le directeur de la chaine. Il estime
que la cause fondamentale de cette crise tient à un élément
général qui est l'absence de repères de foi , même
chez les prêtres.
"Et le remède doit être considérés sous
deux aspects une conversion à une foi profonde avec une vie de
prière et de sacrements, en même temps qu'une connaissance
morale claire en connexion avec les enseignements que l'Eglise a reçus
de l'Esprit et qui nous en montrent le chemin."
Le cardinal a aussi abordé le rôle de la Conférence
épiscopale des USA. "La coordination entre les évêques
est certainement nécessaire parce que les Etats-Unis sont un
grand continent. Mais il est aussi clair que la responsabilité
personnelle de chaque évêque est fondamentale pour l'Eglise
et que l'anonymat de la Conférence épiscopale peut aussi
devenir un danger pour l'Eglise. Personne ne sent directement et personnellement
responsable. Le résultat c'est que la conférence et chacun
ni où il se situe, ni même qui est la conférence."
A propos des critiques formulées contre l'Eglise, en particulier
sur des sujets comme la sexualité et les unions homosexuelles,
il répond :"Je crois que, bien que notre culture soit contre
le mariage dans sa forme essentielle de la relation entre l'homme et
la femme, notre nature reste toujours présente et peut comprendre
les exigences posées par l'Eglise."
Le cardinal a 76 ans. Il lui a été posée la question
de sa retraite et de la renonciation à sa charge. "J'aurais
pu me retirer en 1991, en 1996 et en 2001. J'aurais pu avoir l'idée
d'écrire quelque livre ou retourner à mes études,
comme l'a fait le cardinal Martini. Pour moi, chaque fois que je vois
le courage du pape, je ne puis me décider à dire :"Je
me retire, je me donne à mes livres..." (source : zenit)
Pour plus d'informations : Agence Zénit
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