26.09.03
- Visite du patriarche maronite
en France. .
Le patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, le cardinal
Nasrallah Pierre Sfeir, effectue une visite officielle en France, du
jeudi 25 septembre au samedi 11 octobre 2003.
Sa précédente visite en France a eu lieu en 1999. Le patriarche sera
reçu par le président de la République, M. Jacques Chirac, le président
du Sénat, M. Christian Poncelet, le Premier ministre, M. Jean-Pierre
Raffarin, le président de l'Assemblée nationale, M. Jean-Louis Debré,
le ministre de l'Intérieur, M. Nicolas Sarkozy, et le ministre des Affaires
étrangères, M. Dominique de Villepin, qui offrira un dîner en son honneur.
Le cardinal Sfeir poursuivra son séjour par des déplacements en province,
notamment à Lisieux, jusqu'au 11 octobre. " Cette visite s'inscrit dans
le cadre des relations très denses que nous entretenons avec le Liban
", indique un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
" La France se réjouit d'accueillir cette éminente personnalité libanaise,
qui représente une communauté avec laquelle elle entretient des liens
forts et anciens ", souligne le communiqué.
Le cardinal Sfeir est né à Reyfoun le 15 mai 1920 : il est l'aîné de
Jean-Paul II de trois jours (le pape est né le 18 mai de la même année).
Il a été ordonné prêtre en 1950. Evêque depuis 1961, il est patriarche
d'Antioche des Maronites depuis 1986. Il a été créé cardinal par Jean-Paul
II en 1994. Il représente une très haute autorité morale dans le pays
et il est un facteur d'unité entre les différents rites catholiques
présents au Liban.
Cette visite a lieu alors que les évêques maronites ont publié, le 3
septembre dernier, un nouvel appel solennel à la fin de la tutelle syrienne
sur le Liban, " dans l'intérêt des deux pays ", et mis en garde contre
la disparition du Liban (cf. ZF030904). " Le droit de voisinage et l'amitié
stipulent le respect du voisin, de ses intérêts et de ses particularités
et le maintien des meilleures relations. Mais nul n'accepterait, tant
qu'il possède un tant soit peu de raison, de rester sous tutelle toute
sa vie ", déclaraient les évêques dans un communiqué à l'issue de leur
réunion, à Dimane, sous la présidence du cardinal Sfeir. Selon eux,
" cette tutelle qui se poursuit depuis 27 ans fait sentir aux Libanais
qu'ils sont incapables d'assumer leurs responsabilités. Ce qui porte
grand tort au Liban et à la Syrie ".(source : zenit)
Pour plus d'informations : Agence Zénit
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