06.10.03
- Irlande : Des dénonciations frauduleuses.
De soi-disant victimes des agissements pédophiles dans certaines
organisations religieuses cherchent en fait à obtenir, par leurs
accusations mensongères, des profits financiers.
C'est ce qu'affirme Mary Walsh, qui a été élevée
dans l'orphelinat des soeurs de Waterford, Good Shepherd Sisters"
et qui est co-fondatrice de LOVE, Let Our Voices Emerge. Elle s'insurge
contre les affirmations parues. A son avis, des demandes d'indemnités
réclamées aux religieuses sont basées sur des faux
et des mensonges ou bien sont disproportionnées. Pour elle, c'est
l'argent qui est le motif de ces réclamations.
L'organisation LOVE a été créée à
Dublin, il y a une semaine, pour offrir un forum où peuvent s'exprimer
les anciens pensionnaires des oeuvres caritatives ecclésiales
et dire ainsi leur propre expérience. Citant sa propre expérience,
Mary Walsh, son porte-parole, explique qu'elle appartennait à
un groupe d'une douzaine d'amies qui se sont séparées
parce que certaines ont commencé à soutenir qu'elles avaient
été soumises à certains sévices.
Mary Walsh soutient qu'elle n'en a jamais été ni sujet,
ni témoin. Que jamais même, elle n'a vu donner de gifles
aux orphelines Pour elle, le changement d'attitude de certaines de ces
amies vient du fait qu'elles ont découverte qu'elles pouvaient
obtenir de forts dédommagements finaciers. "Qui peut dire
que durant les 20 ou 30 dernières années, qu'il n'a pas
levé la main sur l'un de ses enfants ?"Les faits rapportés
ont alors alimentés les périodiques qui les ont exagérés.
S'il y a eu des abus, ajoute-t-elle, qu'ils soient condamnés
et que les religieuses versent alors les 25.000 € d'indemnités
prévues. Florence Horsman, autre porte-parole de LOVE, ex éesidente
de l'orphelinat des Soeurs de la Miséricorde à Ballinasloe,
a déclaré au journal "The Catholic Standard"
qu'ellle espérait que son groupement établisse un rééquilibrage
en faveur des religieuses de ces institutions d'assistance aux mineures.
LOVE n'a pas l'intention de nier les abus, mais sa préoccupation
est d'obtenir que la presse ne commette aucune "distorsion sur
un thème qui pourrait sataniser les religieuses." (source
: aci)
Pour plus d'informations : Agence
ACI
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