06.10.03
- France : La nuit blanche de Paris.
C'est la deuxième année que se déroule cette
"nuit blanche" à l'initiative de la municipalité
parisienne. Une nuit étonnante où sont "disponibles
"les lieux les plus divers où sont venus plus d'un million
de parisiens et de franciliens.
Il y avait bien sûr la possibilité de visiter des musées,
des demeures historiques, des esplanades aux murs animés de lumière.
Mais il y avait aussi de nombreux édifices religieux, ouverts
toute la nuit, de 20h 00 à 07h00 le lendemain matin dimanche.
Sur le parvis de Notre-Dame, des poètes contemplent cette merveilleuse
facade mise en valeur par un nouveau style d'éclairage qui donne
à chaque élément son volume et qui en transmet
ainsi le message. Des saltimbanques et des cracheurs de feu, des musiciens,
sont là devant, comme au Moyen Age. Une nuit de joie qui rejoint
le spirituel. Les uns restent longuement, en méditation. D'autres
s'en vont vers d'autres lieux.
Il y a foule et dans le même temps, il y a un silence que ne connaissent
pas d'autres rues ou d'autres comme l'hôtel de ville de Paris,
où certains hôtels de la Renaissance, que les Monuments
Historiques ont aussi mis en valeur.
« Une nuit de la parole en crise »... « Une nuit de la Parole de Dieu"...
Deux heures du matin. Dans le temple réformé des Batignolles,
à Paris, l’assistance est nombreuse, attentive. « Le maire de Paris
souhaitait que nous laissions ouverts nos lieux de culte pour cette
nuit, explique Sylvie Franchet d’Esperey, présidente du Conseil presbytéral.
Nous n’avons pas voulu faire du culturel, d’autres étaient mieux armés
que nous pour cela. Ni du spirituel. » La communauté des Batignolles
a donc opté pour ce qui fait le coeur de la tradition réformée : commenter
la Bible.
Neuf pasteurs de la Région parisienne ont accepté de jouer le jeu de
ce « marathon de la prédication ». Chacun à sa manière. . Alternant
pasteure et pasteur, Alain Houziaux ou Florence Taubmann. Chaque prêche
de quinze minutes est prolongé d’une « pause musicale », à l’orgue ou
au piano : le public alors se détend et discute, devant une tasse de
café servi par les bénévoles de la paroisse. Dans le temple, le pasteur
François Clavairoly évoque la nuit : deux disciples, sur la route d’Emmaüs,
les yeux obscurcis par la détresse, qui ne parviennent pas à reconnaître
ce troisième homme qui les accompagne.
A l'église Saint Roch, près du Louvre et du jardin des
Tuileries, tout autre est la nuit dédiée à la paix,
la paix dans le monde, la paix dez saint François d'Assise dont
c'est la fête, la paix du coeur. Une paix que des musiciens éveillent
en chacun par les instruments et les voix des artistes. N'est-on pas
dans le sanctuaire du monde des arts ? L'aumônier des artistes
de Paris et du monde du spectacle, le P. Roland Letteron a su réunir
une pléiade d'amis et les plus grands noms de ce monde des artistes.
La décoration florale de toute beauté en ce lieu qui vit
le baptême, le mariage, et les funérailles, du jardinier
du Roi à Versailles et aux Tuileries, André Le Nôtre,
qui repose dans l'église, en même temps que Pierre Corneille,
l'abbé de l'Epée et l'amiral de Grasse. Une participation
marquée par la jeunesse qui s'attarde et va se recueillir dans
l'admirable chapelle de la Vierge, pour méditer, à genoux
ou assis sur le sol, méditer et prier. Nuit blanche ... nuit
de lumière a dit l'un de ces jeunes au P. Letteron. (source :
sr/fpf)
Pour plus d'informations : infocatho
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