17.10.03
- Ils divergent sur l'inculturation de la liturgie.
La liturgie catholique doit-elle s'adapter aux cultures locales ?
La question est loin de faire l'unanimité au Vatican, entre le cardinal
Arinze et Mgr Marini en particulier.
.A quelques jours d'intervalle, le cardinal Francis Arinze, préfet de
la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements,
et l'archevêque Piero Marini, maître des célébrations liturgiques pontificales,
ont chacun défendu des positions opposées. Le 8 octobre à San Antonio,
aux Etats-Unis, le cardinal Arinze a tiré à boulets rouges sur la "créativité
incontrôlée" et "l'imagination trop fertile", qui ne correspondent pas
avec la "véritable inculturation".
Il a rappelé que l'inculturation n'est nullement un encouragement à
pratiquer "des célébrations liturgiques non autorisées".
Dans une interview du 15 octobre au "Corriere della Sera", Mgr Marini
a au contraire plaider en faveur de l'accommodation "de légitimes éléments
culturels" dans la liturgie. Il a ainsi répondu à de nombreuses critiques
lui reprochant d'avoir favorisé ces dernières années des liturgies pontificales
"trop étrangères". Le 5 octobre, lors de la messe de canonisation de
trois missionnaires, une danse africaine a accompagné l'offertoire et
une danse indienne la consécration. Un spectacle quelque peu inhabituel
au Vatican, qui n'a pas manqué de susciter la critique.
Mgr Marini y a répondu en soulignant que si "il n'est pas pertinent
d'introduire la danse dans les paroisses italiennes, elle a par contre
sa place dans les célébrations missionnaires". Affirmation qui a d'autant
plus de poids quand on sait que toutes les cérémonies
supervisées par Mgr Marini ont eu l'entier accord de Jean Paul
(source : apic/cns)
Pour plus d'informations : Agence
CNS
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