23.10.03
- Amérique : Nouvelles brèves.
Ces informations concernent surtout les Etats-Unis d'Amérique.
Elles veulent être un rapide panorama d'informations qui ne peuvent
nous laisser indifférents.
Le président de Conférence épiscopale des Etats-Unis (USCCB), Mgr Wilton
D. Gregory, président de la Conférence des évêques
et lui-même évêque de Belleville, a déclaré que les
résultats d'une étude nationale, attendus pour février 2004, sur les
abus sexuels dans l'Eglise américaine pourraient "effrayer les catholiques".
Il souligne que ce rapport doit aussi "rassurer les fidèles" dans la
mesure où il montre ce que l'Eglise "a mis en oeuvre pour résoudre le
problème" et pour être "totalement honnête".
L'enquête porte sur les abus sexuels dans le clergé depuis plus de 50
ans. Mgr Gregory avertit que l'étude est susceptible "d'augmenter la
peine des catholiques déjà scandalisés par les affaires de pédophilie
dans l'Eglise". Il souligne cependant "qu'aucune autre institution n'a
commandité une étude qui va aussi loin dans les détails" et qu'aucune
étude n'a jamais été faite sur les bonnes choses réalisées par l'Eglise.
Le 10 octobre lors de "International Retrouvaille Council"
qui s'est tenu à Saint Paul dans le Minnesota, William Doherty,
expert en sociologie familiale, a souligné combien lculture consumériste
a des conséquences néfastes sur le mariage. La tendance actuelle pour
beaucoup de jeunes est de penser que : "comme consommateur, je ne m'interesse
qu'à ce qui me convient."
Analysant l'influence de Jean Paul II et son action dans notre monde
contemporain, le cardinal Avery Dulles estime que l'importance accordée
par Jean Paul II au personnalisme repousse les limites de la tradition
catholique : "Depuis qu'il est pape, JPII a utilisé le personnalisme
comme une lunette à travers laquelle il ré-interprète une bonne part
de la tradition catholique. Il embrasse sans hésitation les dogmes de
l'Eglise, mais les expose selon le point de vue du personnalisme."
Dans la crise concernant les abus sexuels du clergé, le cardinal
Julian Herrantz s'est opposé à ce que les évêques dénoncent toutes les
accusations auprès des autorités civiles et leur remettent les documents
les concernant. Bien sûr, les évêques ne sont pas au dessus des
lois, mais ils ne doivent pas se conduire en informateurs volontaires
des Etats. Le cardianl a estimé que les propres lois de l'Eglise en
la matière ne devaient pas être court-circuitées par des procédures
qu'adopteraient les évêques par crainte d'engager leur responsabilité
civile. (source : cns/apic)
Pour plus d'informations : Agence
CNS
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