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25.10.03 - Pour une Eglise plus évangélique.

"Il faut changer le cardinalat en faveur d'une Eglise évangéliquement plus crédible, au visage plus simple et plus proche des pauvres que celui aristocratique et princier de l'histoire cardinalice".

Le jésuite Juan Antonio Estrada, professeur de philosophie des religions à l'Université espagnole de Grenade, l'écrit dans un article publié dans "Diario de Cadiz" (Journal de Cadix), intitulé "Les cardinaux ont-ils un avenir?". Le religieux souligne que tout au long de l'histoire du premier millénaire chrétien, "il n'y avait pas de nominations papales" et "il n'y avait pas non plus de cardinaux qui choisissaient le Pape ni un évêque de Rome qui nommait d'autres évêques."

Il fait remarquer que "chaque Eglise avait sa propre procédure pour les élections". En revanche, "l'époque d'or" des cardinaux "est la Renaissance", où la "centralisation" prend le dessus, alors que l'autorité des évêques et des archevêques est "pénalisée". "La majorité des cardinaux italiens deviennent de grands mécènes, de hauts représentants de familles princières", selon "un modèle qui est resté en vigueur jusqu'à ce jour, avec quelques réformes, comme l'internationalisation promue par le Concile Vatican II".

... "L'Eglise de l'avenir - souligne le P. Estrada - passe par une plus grande autonomie des Eglises nationales et locales, par une réforme en profondeur de la Curie romaine et par une primauté du Pape centrée toujours plus sur des tâches visant à l'unité de l'Eglise et toujours moins sur le gouvernement ordinaire de toutes les Eglises". (source : vid)

Pour plus d'informations : Agence VID

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