31.10.03
- Nouvelles brèves d'Europe.
NICE : Le saccage dans une église de Nice aété commis par quatre
enfants, âgés de 6 et 7 ans qui ont reconnu leurs gestes dont ils n'ont
pas mesuré l'ampleur, et ils n'avaient aucun désir de s'attaquer au
symbole de l'église", ont indiqué les enquêteurs. Les enfants,
qui habitent le quartier populaire de l'Ariane à Nice, s'étaient introduits
jeudi dernier dans l'église après avoir passé l'après-midi dans un centre
aéré en raison des vacances scolaires. Ils avaient brisé les vitraux
et renversé les chaises et les bancs. Aucun objet de culte n'avait été
dérobé. De même deux églises de Bayonne, dans le Pays basque,
l'église Saint-André et la collégiale Saint-Esprit, ont été l'objet
d'actes de vandalisme mardi par des inconnus. A la collégiale, trois
statues ont été renversées et brisées. Les enquêteurs n'excluent pas
un acte de malveillance. A l'église Saint-André, une statuette et deux
vasques ont été brisées.
PARIS : Le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, a
reçu jeudi 30 octobre, deux responsables de l'Eglise orthodoxe, Mgr
Emmanuel, métropolite grec-orthodoxe de France, et Mgr Joseph, archimandrite
roumain. Cette rencontre qui est la première entre un chef de gouvernement
et des représentants du culte orthodoxe, s'inscrit dans le cadre des
entretiens que le gouvernement français entend avoir plus régulièrement
avec les responsables de toutes les religions en France. Jusqu'à
ce jour, il s'agissait surtout des représentants de l'Eglise
catholique, de la Fédération protestante et du Grand Rabbinat.
FRANCE : Un groupe de théologiens des conférences épiscopales
d'Europe a lancé un appel aux membres de l'Eglise catholique.
La conférence des évêques de France invite le plus
grand nombre de groupes et de mouvements à prendre connaissance
de leurs réflexions sur l'Union Européenne. Elle en attend
les réactions qui sont à lui transmettre avant le 15 novembre,
ou directement au secrétariat de la COMECE.
MOSCOU : Une vingtaine d'évêques et d'archevêques et des supérieurs
de monastères, ont demandé au président Vladimir Poutine d'empêcher
l'alourdissement de l'imposition fiscale de leur Eglise. Ils font état
de leur "extrême préoccupation" après l'adoption par la Douma le 17
octobre d'un chapitre du code fiscal sur l'imposition des biens des
organisations en général. Ce texte n'exonère plus de l'impôt que les
biens de l'Eglise qui servent directement des buts religieux. Cette
modification entraînerait l'imposition d'établissements tels que les
orphelinats, les centres d'accueil des pèlerins ou les colonies de vacances
pour enfants de familles démunies. Ils demandent au président Poutine
de préserver la version actuelle du code fiscal, qui exonère d'impôt
tous les biens des organisations religieuses.
Pour plus d'informations : Conférence
des évêques de France et Service
orthodoxe de presse
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