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03.12.03 - L'Assemblée internationale de "Signis".

L' "état de santé" de l'édition multimédia catholique est bon, tel est le bilan de l'Assemblée qui vient de se tenir au Cap, en Afrique du Sud et où se sont retrouvées les diverses composantes de "Signis", l' "Association Catholique Mondiale de la Communication".

Radios chrétiennes, télévisions catholiques, organisations catholiques du Cinéma, ont choisi l'Afrique du Sud afin de signaler clairement à tous les participants que l'avenir de la communication audiovisuelle et multimédia, y compris celle catholique, devra être sûrement recherché dans le Sud de la planète, où un rôle actif est d'ores et déjà certain, bien qu'encore peu connu, même des plus experts de ce secteur.

Les expériences présentées ont été nombreuses. Elles ont donné une idée claire de l'extrême variété des histoires et des approches existantes en milieu catholique. "D'origine flamande, Bart Verreijt qui est le responsable des programmes religieux de KRO, a présenté cette chaîne catholique publique hollandaise, une des quatre chaînes de télévision d'Etat des Pays-Bas (deux autres sont protestantes et une est 'humaniste').

... "Cette chaîne emploie plus de 400 personnes et réalise et met en ondes des productions d'un niveau qualitatif élevé; et si l'on veut également tenir compte du budget, alors elles sont absolument analogues à celles d'autres chaînes publiques européennes".

Rolando Calle, jésuite, a présenté les problèmes du continent sud-américain. Il vient de l'Equateur et il est l'un des délégués de "Signis" pour l'Amérique Latine, continent sur lequel l'Eglise catholique a très peu de place sur les chaînes de télévision publiques et où, jusqu'à ce jour, il n'est pas été facile de lancer la production de programmes à thème ecclésial, et encore moins des émetteurs pour la transmission de programmes chrétiens.

Des problèmes économiques, organisationnels et politiques rendent la vie difficile aux 'communicateurs' catholiques latino-américains. La lutte est vraiment acharnée, surtout depuis le jour où sont arrivées les sectes protestantes de l'Amérique du Nord, a expliqué le père Calle, mais nous faisons quand même de gros progrès, tant dans le secteur radiophonique que dans celui de la télévision.

En Amérique Latine, faire de la radio ou de la télévision ecclésiale veut dire avoir la responsabilité d'être la seule source d'information alternative à celles du régime ou des grands groupes de pouvoir. Cela signifie devoir dénoncer les brimades et les violences, prendre des positions en faveur des pauvres et des opprimés, chercher à mettre en contact toux ceux qui aspirent au changement". Et puis il y a ceux qui "communiquent" en risquant quotidiennement leur liberté personnelle et peut-être aussi leur vie.

Dominic Yung Yuk Yu, l'un des délégués "Signis" de l'Asie, vient de Hong Kong, où la communauté catholique est en train de traverser une phase très délicate: le passage de la dépendance anglaise à celle chinoise. Le courage de notre évêque - a raconté Dominic en parlant de Mgr Zen, le Salésien qui dirige l'Eglise de la métropole asiatique - nous pousse à travaillé encore plus intensément pour sauvegarder la liberté de nos frères et de tout notre peuple, notamment la liberté de pensée, de religion et de communication". Il accomplit cette tâche en dirigeant le 'Media Centre' de l'Archidiocèse de Hong Kong, engagé dans des productions de radiotélévision diffusées par certains émetteurs privés locaux en langue chinoise. Cette année, par exemple, le Centre a produit un documentaire exceptionnel sur la petite communauté catholique du Tibet, une communauté oubliée". (source : vid)

Pour plus d'informations : Signis

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