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2009-01-01 - Terre Sainte
L'APPEL DES ÉGLISES CHRÉTIENNES

Les patriarches des principales Eglises chrétiennes de Jérusalem ont exhorté le 30 décembre, dans un communiqué conjoint, Israéliens et Palestiniens à cesser les violences à Gaza et à régler leurs différends par des moyens pacifiques.

Dans ce texte, signé notamment par le patriarche grec-orthodoxe Theophilos III, le patriarche latin Fouad Twal et le patriarche arménien Torkom II, ces dirigeants religieux appellent en outre à une "journée pour la justice et la paix" en Terre sainte le dimanche 4 janvier.

Ils se déclarent "profondément inquiets, peinés et choqués par la guerre qui fait rage dans la bande de Gaza et les destructions, meurtres et effusions de sang qui en découlent".

"Nous dénonçons les hostilités en cours dans la bande de Gaza et toutes les formes de violences et de tuerie de toutes les parties", écrivent les signataires qui "appellent les responsables des deux parties à reprendre leurs esprits et s'abstenir d'actes de violence", leur suggérant plutôt "de résoudre leurs différends par des moyens pacifiques et non violents".

Ils expriment leur effroi pour la “destruction, les morts et l’effusion de sang” qui surviennent “alors que nous célébrons Noël, la naissance du roi de l’amour et de la paix”... “Ces effusions de sang et de violence ne porteront pas à la paix et la justice mais alimenteront la haine et l’hostilité, c’est ainsi que la confrontation perdurera entre les deux peuples”, ajoute la note.

Les dirigeants des Eglises chrétiennes de Jérusalem demandent en outre "à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités et d'intervenir immédiatement et activement pour faire cesser l'effusion de sang et mettre un terme à toutes les formes de confrontation".

"Aux différents mouvements palestiniens nous disons : il est temps de mettre fin à votre division et de résoudre vos différends", ajoutent-ils, les pressant de "placer les intérêts du peuple palestinien au-dessus des intérêts personnels et partisans et d'oeuvrer immédiatement à une vaste réconciliation nationale et d'utiliser tous les moyens non violents pour parvenir à une paix juste et globale dans la région". (source : LPJ)

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