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du 6 au 9 janvier 2009 (semaine 02)
 

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2009-01-09 - Costa Rica
LA MISSION CONTINENTALE EST UNE EXIGENCE


La Mission Continentale lancée par Benoît XVI en mai 2007, “ne peut être vue comme quelque chose d’optionnel, mais comme une exigence qui doit être prise par toutes les communautés ecclésiales”, affirme la Conférence épiscopale du Costa Rica.

"Elle doit nous faire redécouvrir l’importance décisive du laïcat en dépassant toute tentation de cléricalisation ...
La Grande Mission Continentale au Costa Rica sera un appel à rester avec le Seigneur. Cela signifiera allumer une étoile qui te rappelle et te montre la route pour trouver et adorer le vrai Dieu”, affirme Mgr Hugo Barrantes Ureña, archevêque de San José et président de la Conférence épiscopale du Costa Rica.

C'est lors de la messe de l’Epiphanie, célébrée dans la basilique de ND des Anges, que la Grande Mission Continentale au Costa Rica a été lancée. "La Mission continentale ne connaît pas de frontières, elle doit rejoindre tout le monde car tout homme et toute femme est appelé à se consacrer au travail de la Mission avec un esprit de don et d’amour total pour Dieu et pour ses frères", y a affirmé Mgr Barrantes.

"La voix de l’Esprit, à Aparecida, nous a demandé, en ce moment de l’histoire, de faire un choix radical en faveur de la Mission”, a-t-il ajouté. C’est pourquoi, la proposition de la Mission ne “peut être vue comme quelque chose d’optionnel, mais comme une exigence qui doit être prise de manière sérieuse par toutes les communautés ecclésiales”. Et ce n’est pas non plus “une invention des évêques ou une mode du moment qui passera vite”, mais il s’agit “d’actualiser le mandat du Seigneur : ‘Allez et annoncez l’Evangile’ ; cela répond à la volonté de salut du Seigneur”, et donc “à la nature essentiellement missionnaire de l’Eglise”.

Concernant les participants à la mission, toujours selon Mgr Barrantes, il est nécessaire de “dépasser toute tentation de ‘cléricalisation’ où les laïcs sont relégués à une fonction passive et réceptive”. C’est plutôt le moment de “redécouvrir et de retrouver l’importance décisive du laïcat dans l’Eglise”.

En effet, l’expérience enseigne que “les communautés où les laïcs se sentent partie intégrante de l’Eglise, sont justement les plus vigoureuses et évangélisatrices”. C’est pourquoi, chacun doit assumer ses responsabilités, à commencer par les associations chrétiennes jusqu’aux mouvements apostoliques. Mais il faut rester attentif à ne pas tomber dans le danger de former de petits ‘îlots ecclésiaux’ parce que “l’identité ecclésiale doit rester au-dessus de l’identité de groupe ; et le mouvement doit être visible à partir de l’Eglise et non l’Eglise à partir du mouvement”.

“Pour être de bons missionnaires, il faut être des chrétiens convaincus, convertis et engagés”. Une solide spiritualité missionnaire est donc nécessaire. Mais étant donné que la spiritualité missionnaire ne peut s’improviser, “un processus de formation humaine, spirituelle, doctrinale et pastorale, sérieux et profond” est nécessaire.

Par ailleurs, “la Mission continentale a besoin de dynamisme, de la force qui naît de la conversion pastorale”. Une conversion pastorale qui “touche ‘tout’, les structures, les méthodes d’évangélisation, les langages, mais surtout qui touche ‘tous’ : les modes de penser, d’être et d’agir”.

Cela implique que “l’Eglise redevienne éminemment kérygmatique”, dans laquelle “la nouveauté n’est pas le contenu du message en soi, mais la mise à jour du message : Jésus-Christ est Dieu, ressuscité, vivant et surtout, actuel”. (source : Agence Fides)

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