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du 6 au 9 janvier 2009 (semaine 02)
 

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2009-01-09 - Guatemala
SUITE A LA VAGUE DE VIOLENCE


Suite à la vague de violence qu'a connue le pays et qu'il connait encore, une marche pour la paix, organisée par l’archidiocèse de Guatemala, se déroulera le 10 janvier
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Le cardinal Rodolfo Quezada Toruño, archevêque de Guatemala, a exhorté les fidèles à participer à cette marche pour la paix organisée par l’archidiocèse. "Nous vivrons cette journée du 10 janvier, suite à la situation grave de pauvreté et de violence dont le pays est victime”, a expliqué le cardinal.

Les fidèles des 143 paroisses de l’archidiocèse de Guatemala participeront à l’initiative qui veut rendre les participants conscients de la nécessité de la paix au Guatemala ; de leur faire comprendre l’absurdité de la violence et l’importance d’un changement d’attitude entre les Guatémaltèques afin d’encourager une vie en commun pacifique fondée sur la justice et la solidarité.

Dans cette annonce de la marche de la paix, l’archevêque de Guatemala a manifesté sa préoccupation pour le grand nombre de crimes qui sont perpétrés chaque jour dans le pays. “Dans la tragédie malchanceuse d’Alto Verapaz, 38 personnes sont mortes, mais dans les deux jours et demi, on enregistre la même quantité de morts à cause de la criminalité. 2008 a été l’année la plus violente de ces dernières années”, a expliqué le cardinal.

En effet, les Guatémaltèques ont pu se rendre compte que le nombre de violence a augmenté en 2008, avec une croissance des enlèvements, des homicides, des extorsions et des massacres dus au trafic de drogue. Les plaintes pour enlèvements ont doublé : 213 cas contre 98 dénoncés à la police en 2007, alors qu’en 2008 il y a eu 415 plaintes pour enlèvements et 300 plaintes pour extorsion. Sans oublier que la majorité des extorsions ne sont pas signalées.

Les victimes sont généralement des chauffeurs, des familles entières et des commerçants ; d’autres ont été assassinés parce qu’ils refusaient de payer. Toujours en 2008, on a enregistré plus de 6.000 morts violentes. Par ailleurs, l’incursion de groupes armés mexicains liés au trafic de drogue a provoqué de nombreux massacres pour le contrôle des territoires.

“Face à la violence que nous sommes en train de vivre, il y a beaucoup de peur, et les personnes se sentent menacées. Le minimum que nous puissions faire est de prier Dieu, de refuser cet état des choses mais aussi de nous unir et de célébrer la messe en fraternité”. (source : Agence Fides)

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