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2009-01-23 - USA
LES MESSAGES DE L'ÉGLISE AU PRÉSIDENT OBAMA

Dans un télégramme adressé à Barack Obama au jour de son investiture, le 20 janvier 2009, Benoît XVI a invité le nouveau président des Etats-Unis à "promouvoir la compréhension, la coopération et la paix entre les nations".

Dans ce télégramme, rendu public par le Bureau de presse du Saint-Siège, le Pape a également fait référence à l'"héritage religieux et politique impressionnant" des Etats-Unis.

" A l'occasion de votre investiture comme 44e président des Etats-Unis d'Amérique, a écrit Benoît XVI, je vous adresse mes voeux les plus cordiaux ainsi que l'assurance de mes prières pour que Dieu tout-puissant vous accorde une sagesse infaillible ainsi que de la force dans l'exercice de vos hautes responsabilités".

" Au moment où tant de nos frères et soeurs à travers le monde aspirent à se libérer du fléau de la pauvreté, de la faim et de la violence, a encore indiqué le pape, je prie pour que vous confirmiez votre souhait de promouvoir la compréhension, la coopération et la paix entre les nations".

Dans son télégramme, le pape a en outre souhaité que, au cours du mandat de Barack Obama, "le peuple américain continue de trouver, dans son héritage religieux et politique impressionnant, les valeurs spirituelles et les principes éthiques nécessaires pour participer à la construction d'une société vraiment juste et libre, marquée par le respect de la dignité, l'égalité et les droits de chacun de ses membres, spécialement les pauvres, les exclus et ceux qui ne peuvent s'exprimer".

Benoît XVI a conclu son télégramme en anglais en implorant "les bénédictions du Seigneur" sur le nouveau président et sa famille, ainsi que sur "l'ensemble du peuple américain".

De son côté, dans une lettre au nouveau président, le cardinal Francis George, président de la Conférence des évêques catholiques américains, a indiqué les priorités de leur communauté.

Il s'agit des « défis économiques », avec une priorité « aux familles pauvres et aux travailleurs vulnérables » ; de l'assurance-maladie, pour laquelle « les évêques ont travaillé depuis des décennies » ; de la recherche d'une « transition responsable en Irak », « le combat contre la pauvreté, la faim et la maladie », la lutte contre le sida « selon des modes à la fois efficaces et moralement appropriés » ; de la réforme d'un « système d'immigration cassé » ; du soutien au mariage, « union fidèle, exclusive et pour la vie d'un homme et d'une femme et qui doit rester comme telle dans la loi » ; et « plus fondamentalement », de la protection « des vies des membres les plus vulnérables et sans voix de la famille humaine, spécialement les enfants non nés et ceux qui sont handicapés ou malades en phase terminale ». (source : VIS et CNS)

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