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du 25 au 27 janvier 2009 (semaine 04)
 

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2009-01-27 -
Québec
ILS VEULENT CHOISIR LEUR ENSEIGNEMENT RELIGIEUX

Depuis la rentrée 2008, à cause d'un cours d'Etat obligatoire d'« éthique et de culture religieuse », des parents réclament le droit de choisir pour leurs enfants "un enseignement moral ou religieux en accord avec leurs croyances et leurs convictions".

Ce nouveau cours, qui vise à donner aux élèves une 'connaissance' des croyances et rites de six ou sept religions, avait été dénoncé en octobre 2008 par le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec.

Jusqu'en septembre 2007, les écoles publiques et privées du Québec proposaient un enseignement moral et religieux catholique, un enseignement moral et religieux protestant ou un enseignement moral (sans religion), chaque parent faisant le choix d'un de ces trois cours pour leurs enfants au primaire et au secondaire.

La Loi en vigueur depuis la rentrée de septembre 2008, impose aux écoles publiques et privées un "cours obligatoire d'éthique et de culture religieuse".  

Cette loi avait alors modifié l'article 41 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne en abrogeant la partie suivante : " (...) les parents ou les personnes qui en tiennent lieu ont le droit d'exiger que, dans les établissements d'enseignement publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre de programmes prévus par la loi".

Dans la présentation du nouveau programme, l'Etat québécois affirme vouloir ainsi signifier " sa volonté de compléter la déconfessionnalisation de tous les éléments du système scolaire public." Les écoles privées gardent la possibilité d'y ajouter des enseignements confessionnels.

Les parents dénoncent une dictature du relativisme et notamment un refus de chercher à définir un bien et un mal absolu. Ils justifient leurs craintes par les affirmations contenues dans les manuels eux-mêmes. 

"
Il faut être très ingénu, a déclaré le cardinal Ouellet, archevêque de Québec, pour croire que ce miracle d'enseignement culturel des religions produira un nouveau petit Québécois, pluraliste, expert en relations interreligieuses et critique envers toutes les croyances".

Il
avait alors invité à "protéger et entretenir cet héritage religieux fondé sur l'amour qui est une force d'intégration sociale bien plus efficace que la connaissance abstraite de quelques notions superficielles sur six ou sept religions". (source : CCCB-Québec)

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