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du 25 au 27 janvier 2009 (semaine 04)
 

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2009-01-27 -

L'UNITÉ DE L'ÉGLISE SYRO-CATHOLIQUE

Le 23 janvier Benoît XVI s'est adressé aux membres du Synode de l'Eglise d'Antioche des Syriens qui venait d'élire à Rome son nouveau Patriarche. Il a appelé sur SB Ignace Youssif III Younan "la grâce de l'apostolat pour pouvoir servir l'Eglise."

Puis il a salué le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, auquel il avait confié la présidence de ce synode, ainsi que SB le Cardinal Ignace Moussa Daoud, Préfet émérite de cette congrégation, et SB Ignace Pierre Abdel Ahad, Patriarche émérite et tous les prélats venus accomplir l'acte le plus éminent de la responsabilité synodale.

"Depuis les origines du christianisme -a poursuivi le Saint-Père-, les Apôtres Pierre et Paul furent intimement liés à Antioche, où pour la première fois les disciples de Jésus reçurent le nom de chrétiens". Puis il a évoqué d'illustres Pères de l'Eglise: saint Ignace, Evêque d'Antioche, "dont, par tradition, les Patriarches syro-antiochiens prennent le nom au moment où ils acceptent l'office patriarcal. Et saint Ephrem, communément appelé le Syrien, dont la lumière spirituelle continue à illuminer vivement l'Eglise universelle".

Si "de cet héritage, le nouveau Patriarche est le premier gardien, chacun devra, en tant que frère et membre du Synode, contribuer à cette charge dans un esprit d'authentique collégialité épiscopale. Je remets entre les mains du nouveau Patriarche et de l'épiscopat syro-catholique d'abord et avant tout la tâche de l'unité entre les pasteurs et au sein des communautés ecclésiales", a déclaré Benoît XVI.

Evoquant ensuite la communion ecclésiale accordée à l'élu, il a rappelé combien "la communion avec l'Evêque de Rome, successeur du bienheureux Apôtre Pierre, établi par le Seigneur lui-même comme fondement visible de l'unité dans la foi et dans la charité, est la garantie du lien avec le Christ Pasteur et insert les Eglises particulières dans le mystère de l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique".

Le Saint-Père a alors tracé la carrière ecclésiale du nouveau chef de l'Eglise Syro-catholique, depuis sa naissance en Syrie. Soulignant qu'il avait accompli votre service épiscopal en Amérique en tant que premier Evêque de l'éparchie de Newark pour les fidèles syriens résidents aux Etats-Unis et au Canada, il a dit combien la diaspora orientale avait contribué à offrir à l'Eglise syrienne son nouveau Patriarche. "Ainsi, les liens deviendront-ils encore plus étroits avec la mère patrie, que tant d'orientaux ont du laisser pour rechercher de meilleures conditions de vie".

Mon désir, a poursuivi le Pape, "est qu'en Orient, d'où est venue l'annonce de l'Evangile, les communautés chrétiennes continuent à vivre et à témoigner de leur foi, comme elles l'ont fait au cours des siècles, tout en souhaitant dans le même temps que soient donnés les soins pastoraux adéquats à tous ceux qui sont établis ailleurs, afin qu'ils puissent demeurer liés de façon fructueuse à leurs racines religieuses".

Partout où qu'elle se trouve, la communauté syro-catholique doit "s'intégrer dans un nouveau contexte social et ecclésial, sans perdre son identité propre et en portant l'empreinte de la spiritualité orientale, de sorte qu'en utilisant les mots Orient et Occident l'Eglise parle efficacement du Christ à l'homme contemporain".

Pour conclure, il a dit son espoir que les fidèles de l'Eglise d'Antioche des Syriens soient "des semeurs de paix d'abord en Terre Sainte, en Irak et au Liban, partout où l'Eglise syrienne a une présence historique si appréciée". (source : VIS)

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