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La levée de l'excommunication des évêques de la FSSPX
 

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2009-01-28 -
FSSPX
L'ÉDITORIAL DE "L'OSSERVATORE ROMANO" RAPPELE VATICAN II

Commentant la levée des excommunications, l’Osservatore Romano du 24 janvier, a qualifié de geste de "paix" et de "miséricorde" le choix de Benoît XVI de lever ces excommunications qui pesaient depuis 1988 sur les quatre évêques de la
Fraternité Saint-Pie X.

Le quotidien du Saint-Siège a également dénoncé "les opinions négationnistes inacceptables" exprimées par Mgr Richard Williamson, à la télévision suédoise.

Alors que le 29 janvier 2009 marquera le 50e anniversaire de l’annonce par Jean XXIII (1958-1963) du Concile Vatican II, le directeur de l’Osservatore Romano, Giovanni Maria Vian, a ainsi consacréson éditorial à cette assemblée conciliaire ainsi qu’à la levée de l’excommunication des 4 évêques ordonnés par Mgr Lefebvre le 30 juin 1998.

“Les bons fruits du Concile sont innombrables et, parmi eux, il y a désormais le geste de miséricorde à l’égard des évêques excommuniés en 1988“, écrit-il. Il s’agit à ses yeux d’un “geste qui aurait plu à Jean XXIII et à ses successeurs“ et que “Benoît XVI, pape de paix, a voulu faire coïncider avec l’anniversaire de l’annonce de Vatican II“.

Aux yeux de l’éditorialiste, le Pape souhaite ainsi “voir vite guérie une fracture douloureuse“. Cette “intention, poursuit-il, ne sera pas assombrie par les opinions négationnistes inacceptables et l’attitude à l’égard des juifs de certains membres de la communauté à laquelle l’évêque de Rome tend la main“.

Deux jours plus tard, le vice-directeur de l’Osservatore Romano, Carlo Di Cicco, écrivait : "Penser que Benoît XVI puisse brader le Concile Vatican II est un exercice offensant.

Le 26 janvier en effet il critiquait la façon dont la presse avait transformé en "coup médiatique" le "geste de réconciliation" accompli deux jours plus tôt par Benoît XVI en levant l’excommunication.
Carlo Di Cicco, regrettait que les médias accusent Benoît XVI de “reddition face à des positions anti-conciliaires“ et même “d’imprudence, sinon de connivence (…) avec des thèses négationnistes sur la Shoah“.

Le "numéro 2" du quotidien a accusé ceux qui pensaient “que Benoît XVI puisse brader, même en partie, le Concile Vatican II à qui que ce soit“, de pratiquer “un exercice rhétorique, sinon offensant“.

De même, le journaliste s’est en pris à ceux qui se demandent de façon récurrente “si le pape est réellement convaincu du chemin œcuménique et du dialogue avec les juifs“. Le même jour, le quotidien italien de gauche La Repubblica avait en effet désigné Benoît XVI comme “le pape qui préfère oublier la Shoah“.

Enfin, le quotidien du Vatican a relevé que “la révocation de l’'excommunication (des 4 évêques traditionalistes, ndlr) n’est pas encore la pleine communion“, et que “le chemin de la réconciliation avec les traditionalistes“ ne met pas un point final à “l’évènement douloureux qu’a été le schisme lefebvriste“.

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