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La levée de l'excommunication des évêques de la FSSPX
 

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2009-01-27 -
FSSPX
CE DÉCRET NE CONCERNE QUE LES QUATRE ÉVÊQUES

Ce décret ne concerne pas le retour à la pleine communion des intégristes. Non, il ne concerne que les quatre évêques. Comme le précise le texte, ce n’est qu’un pas vers le retour à la pleine communion de toute la Fraternité.

L’excommunication, acte individuel, a été provoquée en 1988 parce que ces évêques étaient consacrés sans mandat pontifical. Pour eux, Benoît XVI a donc considéré que les conditions de cette levée étaient réunies : par la lettre envoyée au pape en décembre dernier, Mgr Bernard Fellay donnait le signe manifeste de sa volonté de réparer le scandale créé par leur faute.

Si les quatre évêques, eux, sont désormais en pleine communion avec l’Église catholique. C’est-à-dire qu’ils acceptent le ministère du pape et des évêques et qu'ils en tirent les conséquences. Le décret cite ainsi cette assurance donnée par Mgr Bernard Fellay au pape : « Nous croyons fermement au Primat de Pierre et à ses prérogatives. »

Les quatre évêques demeurent donc "suspendu"s (suspens a divinis). Ils ne peuvent pas exercer légalement leur ministère épiscopal. Après une démarche positive et conjointe, de leur part, ils pourront dispenser des sacrements de manière tout à fait licite, et auront, en quelque sorte, le statut d’évêques émérites (à la retraite), en attendant qu’on leur attribue un siège titulaire et non pas sans doute résidentiel.

Quant aux prêtres, que va-t-il se passer maintenant pour eux ? C'est à chacun d'eux de demander d'être relevé de leur "suspens a divinis", reprendre la vie sacramentelle sacerdotale dans l'Église. Ils doivent le faire par un geste positif et personnel s'ils veulent suivre suivre ce qu'implique le retour de leurs évêques au Siège de Pierre.

Car désormais, ils n’auront plus de hiérarchie épiscopale vers laquelle se tourner.

C’est pourquoi il était, aux yeux de Rome, très important que les quatre évêques de la Fraternité soient réintégrés ensemble. S’il en était resté un, les prêtres les plus « durs » auraient pu aller vers lui, ce dernier aurait continué à ordonner de nouveaux prêtres, créant dès lors un nouveau schisme.

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