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du 1 au 4 février 2009 (semaine 05)
 

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2009-02-04 - Irak
EN MÉMOIRE DU "JEÛNE DE NINIVE"

"Priez pour la paix, la sécurité et la stabilité". Dans cet esprit, et durant 3 jours, l'Eglise chaldéenne célèbre le "Fast de Ninive", et tient à rappeler ce jeûne du peuple de Ninive, convertis à Dieu, après la prédication du prophète Jonas. (Jonas. ch.3)

" Il s'agit d'une célébration profondément ressentie par le peuple, souligne le vicaire patriarcal de Bagdad, Mgr. Shlemon Warduni. Ce jeûne qui invoque la miséricorde du Seigneur afin que la paix, la sécurité et la stabilité, crée un climat de fraternité et d'amour entre les Irakiens."

" Ce jeûne a coïncidé avec le vote pour les conseils provinciaux qui ont eu lieu le 31 janvier, vote qui a vu la participation de millions d'Irakiens. Les élections se sont déroulées sans grande violence, et cela est positif, affirme Mgr Warduni. Nous continuons à prier, non seulement pour la paix, mais pour nos hommes politiques et chefs religieux afin qu'ils œuvrent pour le bien du pays. Nous avons l'espoir - a-t-il conclu - que l'exercice de la démocratie peut servir à donner plus d'espoir pour l'avenir du pays ".

Selon la tradition ce jeûne est absolu de minuit jusqu'au lendemain midi, tandis que le reste de la journée, il consiste à s'abstenir de viande et de ne manger que des légumes. Cependant, il y a ceux qui jeûnent entièrement pour tous les 3 jours. L'ancienne Ninive se trouve à proximité de la ville de Mossoul, récemment la cible d'attaques contre les chrétiens.

Le jeûne « Bautha » de Ninive est une particularité de la liturgie Assyrienne, commémorant le jeûne des habitants de Ninive au temps du prophète Jonas. Le patriarche de Babylone des Chaldéens, Emmanuel III Delly, a invité les fidèles en Irak et dans le monde à observer le jeûne de Ninive « pour que le Seigneur concède le don de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Irak, et pour que s’établisse un climat de fraternité et de charité entre les fils de ce pays ».

Le jeûne a débuté le 31 janvier après une messe célébrée en araméen dans l’église chaldéenne de Saint Joseph à Ankawa, dans le Nord du pays. Une seconde messe en arabe a été dédiée aux catholiques chaldéens qui fuient, toujours plus nombreux, les violences dans le pays. (source : Agence Misna)

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