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du 5 au 7 fevrier 2009 (semaine 06)
 

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2009-02-07 -
IL CRAINT UNE RUPTURE DÉFINITIVE DES LEFEVBRISTES


Le président de la Conférence épiscopale allemande craint que la rupture soit inévitable et définitive entre l'Eglise catholique et les traditionalistes ne voyant de leur part aucune volonté de reconnaître l'ensemble des déclarations du Concile Vatican II.

Mgr Zollitsch, archevêque de Fribourg-en-Brisgau, ne voit aucune volonté de leur part de reconnaître les déclarations du Concile Vatican II, notamment sur la liberté religieuse et le dialogue à égalité entre les religions. Il a d'ailleurs rappelé le 4 février, à Fribourg-en-Brisgau que le Vatican a clairement fait de cette reconnaissance la condition sine qua non pour un retour des traditionalistes au sein de l'Eglise catholique.

Il estime que s'il ne se passe pas de miracle, on assistera à une rupture définitive. Il pense même possible une division de la
Fraternité sacerdotale St-Pie X entre ceux qui acceptent les conditions du Vatican et ceux qui refusent l'ouverture théologique qui a commencé au Concile.

Du côté de la France, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand et vice-président de la Conférence des évêques de France, se réjouit de la clarification apportée par la Secrétairerie d’Etat du Vatican, qui a exigé que l’évêque intégriste Richard Williamson prenne "ses distances sans équivoque et publiquement" avec ses déclarations sur la shoah.

"Enfin ! nous attendions cela depuis le 24 janvier, date de la publication par le Vatican du décret levant l’excommunication des quatre évêques intégristes", a-t-il déclaré au quotidien catholique français "La Croix".

Il estime "élémentaire" la "condition indispensable" posée par la Secrétairerie d’Etat du Vatican à une future reconnaissance de la Fraternité sacerdotale St-Pie X (FSSPX), à savoir "la pleine reconnaissance" du Concile Vatican II et du magistère des papes qui ont suivi le Concile.

Pour Mgr Simon, il est encore trop tôt pour répondre si Mgr Richard Williamson sera admis à exercer une fonction épiscopale. "Cela dépend de lui. La balle est dans son camp ! S’il veut à nouveau se servir de cette condition comme d’un prétexte pour ne pas reconnaître l’autorité de l’Eglise, libre à lui. En tout cas, la preuve est faite – s’il y avait besoin d’une preuve – que les quatre évêques intégristes n’ont pas encore été réintégrés par le Vatican, comme cela a été dit trop souvent ces derniers jours". La porte leur est ouverte maintenant, à eux de la franchir.
(source : KNA et CEF)

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