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du 5 au 7 fevrier 2009 (semaine 06)
 

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2009-02-07 - Suisse
ILS RESTENT "SUSPENDUS"


Dans une lettre ouverte du 5 février, l'évêque de St-Gall rappelle que la Fraternité sacerdotale St-Pie X reste schismatique. La levée n'est qu'un premier pas indispensable pour rendre possible la poursuite des discussions concernant la réconciliation.

Ce qu'a fait le pape, insiste-t-il dans son communiqué, c'est simplement ouvrir une porte en direction de la réconciliation. Et les
prochains pas, ce sont les évêques et les prêtres de la Fraternité St-Pie X qui devront les faire. En raison des grandes divergences, "ce chemin peut être encore très long".

Toujours dans son communiqué, le diocèse de St-Gall relève que les évêques concernés - malgré le fait qu'il subsiste actuellement quelques malentendus et insécurités - ne sont toujours pas reconnus comme évêques de l'Eglise catholique romaine. Certes, notent Mgr Büchel et son Conseil, Rome a levé leur excommunication, mais ce n'est là qu'un premier pas indispensable pour rendre possibles la poursuite des discussions concernant une réconciliation avec l'Eglise catholique. "Les évêques restent toujours suspendus et n'ont pas la permission d'exercer leur ministère épiscopal".

Une réconciliation complète n'est pas possible jusqu'à aujourd'hui, soulignent les signataires. En effet, les quatre évêques lefebvristes et la Fraternité sacerdotale St-Pie X ont fait savoir clairement par le passé qu'ils rejetaient les déclarations fondamentales du Concile Vatican II, notamment la déclaration "Nostra aetate" sur les relations des catholiques avec les religions non chrétiennes, en particulier avec le judaïsme.

Or pour que la réconciliation soit complète, rappellent Mgr Büchel et le Conseil de l'ordinariat, les évêques et les prêtres de la Fraternité St-Pie X doivent souscrire de façon crédible qu'ils acceptent le Concile Vatican II et en particulier l'attitude positive face au judaïsme contenue dans la déclaration "Nostra aetate".

Comme bien d'autres évêques, Mgr Markus Büchel, et la direction de son diocèse, déplorent que la Conférence des évêques suisses n'ait pas été, au préalable, mis au courant de la décision du Vatican, rendue publique par une indiscrétion relayée par un journal italien. Ce n'est que deux jours plus tard, le 24 janvier, que le Saint-Siège a officiellement confirmé cette décision. (source : CES)

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