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du 15 au 17 février 2009 (semaine 07)
 

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2009-02-17 - A l'Angelus
LA VÉRITABLE LÈPRE QUI NOUS ÉLOIGNE DE DIEU


La guérison d'un lépreux, que nous rapporte l'évangile de ce dimanche, fait dire à Benoît XVI qu'il est une autre lèpre, celle du péché, que le pardon de Dieu peut guérir si nous venons à lui, comme le lépreux est venu à Jésus.

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Aujourd'hui, il présente une guérison très particulière, celle d'un lépreux (cf. Mc 1, 40-45), qui s'approcha de Jésus et, à genoux, le supplia : « Si tu veux, tu peux me purifier ! ». Pris de pitié, il étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ! » La guérison de cet homme fut instantanée."

..." Selon l'ancienne loi hébraïque (cf. Lv 13-14), la lèpre était considérée non seulement comme une maladie mais comme la plus grave forme d' « impureté ». C'est aux prêtres qu'il revenait de la diagnostiquer et de déclarer immonde le malade qui devait être éloigné de la communauté et vivre en dehors des lieux habités, jusqu'à son éventuelle guérison, bien certifiée. La lèpre constituait par conséquent une sorte de mort religieuse et civile, et sa guérison une sorte de résurrection."

" Dans la lèpre, on peut entrevoir un symbole du péché, qui est la véritable impureté du coeur, capable de nous éloigner de Dieu. Ce n'est pas, en effet, la maladie physique de la lèpre, comme le prévoyaient les anciennes normes, qui nous sépare de Lui, mais la culpabilité, le mal spirituel et moral. Pour cette raison, le psalmiste s'exclame : « Heureux l'homme dont la faute est enlevée/, et le péché remis ». Puis, s'adressant à Dieu : « Je t'ai fait connaître ma faute, je n'ai pas caché mes torts. J'ai dit : 'Je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes péchés'. Et toi, tu as enlevé l'offense de ma faute » (Ps 31/32, 1.5)."

" Les péchés que nous commettons nous éloignent de Dieu, et si nous ne les confessons pas humblement en nous en remettant à la miséricorde de Dieu, ils vont jusqu'à produire la mort de l'âme."

" Ce miracle a donc une très grande valeur symbolique. Jésus est le Serviteur du Seigneur à propos duquel Isaïe a prophétisé en disant : « c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé » (Is 52, 4). Lors de sa passion, il deviendra comme un lépreux, rendu impur par nos péchés, séparé de Dieu : il fera tout cela par amour, pour nous obtenir la réconciliation, le pardon et le salut. Dans le sacrement de la pénitence, le Christ crucifié et ressuscité nous purifie, par l'intermédiaire de ses ministres, avec sa miséricorde infinie, nous restitue à la communion avec son Père céleste et avec nos frères, et
nous fait don de son amour, de sa joie et de sa paix."

"Chers frères et soeurs, invoquons la Vierge Marie, que Dieu a préservée de toute tache de péché, pour qu'elle nous aide à éviter le péché et à recourir fréquemment au sacrement de la confession, le sacrement du pardon, dont la valeur et l'importance pour notre vie chrétienne doivent aujourd'hui continuer à être redécouvertes.
" (source : VIS)

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