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du 22 au 24 février 2009 (semaine 09)
 

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2009-02-24 - Madagascar
LES DEUX ADVERSAIRES SE SONT RENCONTRÉS


Le 21 février, lmaire destitué d’Antananarivo, Andry Rajoelina, et le président Marc Ravalomanana se sont rencontrés samedi pour la première fois depuis le début de la crise politique à Madagascar, au siège de l’épiscopat à Antananarivo.

La rencontre entre le président Ravalomanana et Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition», a été tenue secrète jusqu'au dernier moment.Celui-ci ne l'a annoncée sur la Place du 13-Mai, que quelques minutes avant la réunion.

Selon le Conseil des Églises chrétiennes, artisan de l’entrevue et qui regroupe quatre Églises, catholique et protestantes, les deux hommes ont pris cinq engagements : arrêt des propos provocateurs, de la diffusion de fausses nouvelles, des violences, des meetings et fin des « arrestations à caractère politique » .

Les forces de l'ordre avaient déployé un dispositif impressionnant pour assurer la sécurité des deux personnalités. Elles avaient mobilisé pas moins de sept camions pour transporter les éléments de l'État-major mixte opérationnel qui ont bouclé le quartier de l'Épiscopat. Ils ont laissé à la Garde présidentielle le soin de s'occuper de la sécurité à l'intérieur de l'enceinte.

Andry Rajoelina est arrivé sur les lieux une dizaine de minutes avant la rencontre, le chef de l'État à 13 heures, heure du rendez-vous qui s'est déroulé «dans le calme», précise le communiqué du FFKM.

Les quatre chefs d'Église ont pris place au milieu de la table des négociations. Le président Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont été installés à ses extrémités, le premier à droite des grands dignitaires chrétiens, le second à leur gauche. Les six émissaires, à raison de trois pour chaque camp, étaient également présents. Quant aux «ministres de la transition» de Andry Rajoelina, ils ont attendu à l'extérieur du premier cordon érigé par les forces de l'ordre.

Les principaux protagonistes ont quitté les lieux à 13h 53. Le chef de l'État, tout sourire à bord de sa Mercedes berline noire, fut le premier à partir, entouré des éléments de sa garde personnelle. Pour sa part, Andry Rajoelina, également dans une Mercedes, a arboré le «V» de la victoire, le signe de ralliement de ses partisans qui l'ont attendaient devant le portail de l'Épiscopat. Les émissaires du président Marc Ravalomanana ont été conspués par la foule. (source : Allafrica)

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