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2009-02-24 - Brésil
LE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE FRATERNITÉ

Sur le thème "Fraternité et sécurité publique", les évêques brésiliens ont lancé le Mercredi des cendres, la traditionnelle Campagne de Fraternité. Cette campagne est promue chaque année, par la Conférence nationale des évêques du Brésil.

L’objectif, écrivent les évêques brésiliens, "est de discuter de la sécurité publique pour contribuer, à la lumière de l’Evangile, à faire en sorte que la société continue de s’engager et promouvoir la culture de la paix. Une culture de la paix basée sur la justice sociale".

La campagne, dont le slogan est précisément : "La paix est le fruit de la justice", a débuté le 25 février, Mercredi des cendres au Sanctuaire de Notre-Dame d’Aparecida, la protectrice du Brésil, au cours d'une messe présidée par l’archevêque Raymundo Damasceno Assis, président du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM).

"La paix recherchée est la paix positive, a précisé la CNBB, orientée par des valeurs humaines comme la solidarité, la fraternité, le respect de l’autre et la paix qui concerne la médiation des conflits, et non pas la paix négative, visant le recours à la force des armes et à l’intolérance à l’encontre des autres, des personnes différentes et qui a comme objectif les biens matériels".

L’affiche qui annonce l’événement représente un jeune qui lit un livre: "Le concept principal de l’image est de montrer que l’on peut obtenir la paix à tout niveau culturel ou économique et que la culture constitue un instrument important pour l’obtenir".

A l'occasion de cette entrée en Carême, Benoît XVI a fait parvenir un message à Mgr. Geraldo Lyrio Rocha, Archevêque de Mariana et Président de la Conférence épiscopale brésilienne.

Evoquant le document conclusif de la Vème Conférence du CELAM tenue au Brésil en 2007, le Pape rappelle les "signes évidents de la présence du Royaume dans le fait de vivre personnellement et communautairement des béatitudes, et dans l'évangélisation des pauvres..., dans l'accès de tous aux biens de la création, dans le pardon fraternel...ou dans la lutte contre la tentation de servir le mal".

" Le Carême, dit-il, nous aide à lutter avec ferveur pour le bien, d'autant que nous savons combien il nous est difficile de pratiquer la justice, pourtant indispensable pour vivre ensemble dans la paix et l'amour, et non dans la haine ou l'indifférence. Nous savons aussi qu'une juste distribution des biens et une vie sociale harmonieuse ne peuvent éliminer la souffrance et la maladie, l'incompréhension et la solitude, la morts des êtres chers et la conscience de nos limites.

" Le Christ détestait l'injustice et condamnait qui la pratiquait, mais il respectait la liberté individuelle et la vie de chacun comme appartenant à la condition humaine après le péché originel. Son amour de l'homme le conduisit à porter avec la croix ses souffrances, sa tristesse, sa soif de justice. Prions-le de faire de nous les témoins de la paix et de la réconciliation qu'inspire le sermon sur la montagne et de parvenir ainsi à béatitude éternelle". (source : Misna et VIS)

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