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du 5 au 7 mars 2009 (semaine 10)
 

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2009-03-07 - Japon
UN CENTRE MULTICULTUREL POUR LES IMMIGRANTS

L’immigration est considérée comme un potentiel d’évangélisation, un point de vue soutenu par l’Eglise japonaise qui se trouve dans la situation singulière d’avoir une communauté chrétienne composée de plus de 50% d’immigrés.

Dans ce pays, il y a en effet 452.000 catholiques japonais et 565.000 catholiques provenant d’autres pays. Pour faire face à ces nouvelles exigences, l’Eglise a inauguré récemment un nouveau centre pastoral multiculturel dans la ville de Joso, au centre de la Préfecture de Iribaki. Elle y a joint une église.

Cette église, consacrée à Notre-Dame d’Aparecida, vénérée par le peuple brésilien, a été consacrée par Mgr Daiji Tani, évêque de Saitama, en présence de plus de 600 fidèles catholiques de différentes nationalités, dont beaucoup de latino-américains immigrés au Japon.

La célébration a ainsi rappelé le centenaire de l’immigration brésilienne au Japon : actuellement, il existe au pays du soleil levant une communauté brésilienne solide et enracinée dans le tissu social.

La nouvelle église se propose expressément, depuis sa naissance, d’être un pôle d’attraction pour les communautés immigrées de différentes nationalités. Le centre pastoral multiculturel annexe, en effet, servira à deux objectifs fondamentaux : être un lieu de regroupement pour tous les catholiques immigrés, qui trouveront accueil, aide, un climat d’hospitalité et de fraternité, un environnement où pouvoir prier, se confronter, s’aider.

Par ailleurs, le centre encouragera des initiatives d’évangélisation afin de rendre les immigrés catholiques protagonistes de la mission auprès de leur concitoyens et des familles japonaises.

Un prêtre brésilien accomplira aussi son service dans cette nouvelle église, le P. Nelson Soverino De Souza, missionnaire du Sacré Coeur, avec trois religieuses des Filles de Jésus, une Japonaise, une Philippine et une Brésilienne. La présence de trois religieuses “représente la nécessité et la volonté de poursuivre l’oeuvre d’évangélisation dans une société multiethnique”, a souligné soeur Isabel Romero, supérieur provincial de l’Institut. (source : Fides)

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