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FlashPress - Infocatho
du 5 au 7 mars 2009 (semaine 10)
 

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2009-03-07 -
TROIS CÉLÉBRATIONS RELIGIEUSES CETTE SEMAINE


Le dimanche 8 mars, l'Église orthodoxe célèbre le "dimanche de l'Orthodoxie". Le lundi 9 mars, l'Islam célèbre le Mawlid al Nabi, la naissance du prophète Muhammad. Le mardi 10 mars, la communauté juive célèbre Pourim, la fête de la délivrance.

Le premier dimanche du grand Carême est appelé appelé « dimanche de l'Orthodoxie » ou « dimanche du Triomphe de l’Orthodoxie » où l’Eglise orthodoxe célèbre la victoire sur l’iconoclasme.

L'iconoclasme byzantin fut la politique religieuse choisie par les empereurs de la dynastie isaurienne au VIIIème siècle (730-787), puis par certains de leurs successeurs au IXème siècle (815-843). Cette politique consistait à interdire la fabrication des icônes et leur vénération, qualifiée d'idolâtre.

L'iconoclasme fut aboli le 1er dimanche du grand Carême en 843, par une cérémonie liturgique où un culte fut à nouveau rendu aux icônes et où fut lu un document stigmatisant les iconoclastes et célébrant les icônes et leurs défenseurs, le Synodikon de l'orthodoxie.

Au cours de l'office du Synodkion, après avoir rejeté les "hérésiarques", la litugie célèbre les défenseurs de l'Orthodoxie et, parmi eux, Constantin et Hélène, Jutsinien, Vladimir et Olga, et en Russie, tous les empereurs et impératrices de Russie.

Le 10 mars, la communauté juivre célèbrera Pourim qui commémore, selon le livre biblique d'Esther, la délivrance des juifs au temps du roi perse Assuérus. Grâce à Esther, les juifs ont été délivré du Premier ministre Haman qui voulait exterminer le peuple juif. On appelle cette fête "fête des sorts" pour exprimer la chance qu'ont eue les juifs.

Pourim est de toutes les fêtes celle qui donne lieu aux manifestations les plus exubérantes. Les enfants se déguisent et portent un masque. On s'envoie des cadeaux les uns aux autres et on fait des cadeaux aux pauvres. Il faut jeûner la veille de Pourim.

Le 9 mars, la communauté musulmane se réjouit en la fête du Mouloud, Mawlid al-Nabi, ou la célébration de la naissance du Prophète Muhammad (salla Allah ‘alyhi wa-sallam). C'est une des plus importantes fêtes musulmanes depuis le XIème siècle après Jésus-Christ.

Bien que les éléments essentiels de cette célébration soient variables, ils aspirent tous à être un acte de piété visant la satisfaction d’Allah. Cette fête est l’occasion de réunir les musulmans, pendant les séances d’invocation, où l’on psalmodie le Coran, où on récite la biographie du Prophète (S.A.W.S), ses qualités et où on y écoute des sermons.

S’il est vrai que la commémoration de la naissance du Prophète (S.A.W.S) ne s’est pas produite telle quelle, de son vivant, les jurisconsultes se sont tous évertués à légitimer cette fête et à lui trouver des « origines » et convaincus de son bienfondé, les fuqahâ ont établi une dizaine de « preuves ».

La commémoration du Mawlid est une expression de réjouissance. All?h n’a-t-Il pas exhorté les croyants à se réjouir de Ses grâces : « Voilà une grâce et une miséricorde de Dieu ; Que les hommes s’en réjouissent ».

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