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FlashPress - Infocatho
du 8 au 12 mars 2009 (semaine 11)
 

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2009-03-12 -
JÉRUSALEM, CLE DE LA PAIX DANS LE MONDE

De passage en France, Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, a appellé à la solidarité internationale pour construire une paix durable : "Jérusalem est la clé de la paix dans le monde".

" Après la guerre,dit-il, c’est parfois pire que la guerre. Les besoins de la reconstruction sont immenses. Pour ma part, je suis très frappé par la profonde volonté de survie des Palestiniens à Gaza, qu’ils soient membres du Hamas ou du Fatah. Tous ont été victimes de la violence. Lorsque tous les accès de Gaza ont été fermés, ces hommes ont dû creuser, parfois à mains nues, des tunnels pour faire venir des vivres et aussi des armes. Creuser sous terre pour pouvoir survivre…"

... "Du président Obama, comme de la France et de l’Europe, j’attends qu’ils jouent un véritable rôle politique. Il nous faut un véritable agenda politique pour aboutir à la cessation de l’occupation, à l’établissement de deux États. À Charm-El-Cheikh, ce fut très positif de voir tous ces gouvernements travailler avec nous à la reconstruction. Et les États-Unis, avec Hillary Clinton, ont bien compris qu’il fallait faire quelque chose.

" Nous demandons à la France d’utiliser son amitié avec Israël pour nous permettre une vie plus paisible, plus calme. Car seuls ses amis peuvent parler avec Israël. La France doit jouer un rôle plus politique en Terre sainte. Ayez le cou rage de dire les choses telles qu’elles sont, pour le bien de tous. Vous ne devez pas laisser le monopole de l’action politique aux Américains. Il n’y aura jamais de paix pour un peuple sans l’autre.

... " Nous savons tous que Jérusalem est la clé de la paix dans le monde. Nous sommes tous, Palestiniens et Israéliens, à la fois dans l’attente, dans l’impasse et dans l’espérance."

..." Les Israéliens doivent cesser l’occupation, comprendre que tous les peuples ont droit à la même dignité, à la paix, à la sécurité. Après soixante ans d’existence, de violences, de guerres, où est le résultat positif? Il faut bien s’in terroger: avons-nous suivi le bon chemin, pris les moyens opportuns? C’est le moment de changer de méthode, de ne pas se confier seulement à la force militaire.

..." Notre Église est minoritaire, entre deux grandes masses juive et mu sulmane. Nous tentons de faire en tendre notre voix, d’annoncer ce qui peut être utile à tout le monde, de dénoncer ce qui ne va pas. ( source : Patriarcat latin)

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