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FlashPress - Infocatho |
du 16 au 18 mars 2009 (semaine 12) |
- "Plus lamentable encore est que ce fait n'est pas un cas isolé. Malheureusement, nous avons au Brésil des plaintes innombrables dénonçant l'exploitation sexuelle et même la traite des enfants. " Certains de nos évêques sont même menacés dans le Pará (ndlr : État du nord brésilien) pour avoir dénoncé ce type de pratique qu'est l'exploitation des enfants et des adolescents", a rappelé l'évêque lors de la conférence de presse qui s'est tenue aujourd'hui au siège de la CNBB, à Brasilia, en présence du président et du vice président de la Conférence épiscopale et du conseiller canonique de la Conférence, respectivement Mgr. Geraldo Lyrio Rocha, Mgr. Luiz Soares et le P. Enrique Pujol. Excommunication Selon Mgr Geraldo Lyrio Rocha, on ne peut pas réduire la violence qu'a subie la petite fille d'Alagoinha à une simple "Je le dis en pensant à la situation de la mère de cette enfant et de tant d'autres familles. C'est une énorme souffrance et une humiliation pour une petite fille que d'être exploitée par son beau-père depuis l'âge de six ans. C'est une chose répugnante quelque chose de dégoûtant et je suis surpris que cet aspect si répugnant se soit comme dilué devant une histoire d'excommunication, alors que, je pense, il doit être traité en tant que tel. Réduire une question de cette taille en une histoire d'excommunication, c'est escamoter est une question sur laquelle la conscience nationale doit être éveillée." Selon Mgr Geraldo, l'excommunication n'est pas synonyme de condamnation à l'enfer, mais il s'agit d'un acte de la Selon le président de la CNBB, le viol n'est pas puni d'excommunication, parce que tout un chacun est conscient qu'il s'agit d'un acte révoltant. "Le viol est quelque chose de si révoltant que l'Église n'a pas besoin d'attirer l'attention sur lui, c'est dans la conscience de tous. L'avortement non, c'est pour cela que l'excommunication n'est pas pour punir, mais pour que celui qui le pratique ou l'actualise puisse en percevoir la gravité et rechercher sa réconciliation," affirme Mgr Geraldo. Pour Mgr Dimas, l'archevêque Mgr José Cardoso Sobrinho, "n'a excommunié personne" , mais seulement rappelé une norme qui existe dans le Droit Canon. "Dans certains cas spécifiques, ce type de sanction est prévu, comme, par exemple, la profanation du Saint-Sacrement, ou la cas d'un prêtre qui révèle un secret de la confession, ce en quoi la personne par le simple fait d'avoir commis ce type d'acte, est mise hors de la communion de l'Eglise ", explique-t-il . C'est ce qu'on appelle l'excommunication latae sententiae. Le président de la CNBB est d'accord avec Mgr Dimas : "En fait l'archevêque n'a excommunié personne. Il a rappelé que ce type d'acte ouvre à de telles possibilités, en accord avec ce que prévoit le Droit canonique. ". Mgr Dimas a déclaré que, pour encourir l'excommunication, la personne incriminée doit être consciente de la gravité de l'acte et avoir la liberté de le pratiquer. " Pour chaque type de péché, il faut tenir compte des circonstances. Une chose est la Pour Mgr Dimas, l'Eglise considère l'avortement comme un acte grave, surtout pour ceux qui le pratiquent consciemment. "Ceux qui pratiquent l'avortement consciemment et les cliniques d'avortement ne sont pas en communion avec la pensée chrétienne concernant la défense de la vie », rappelle-t-il. Le Secrétaire a également précisé que l'enfant violée n'encoure pas l'excommunication. «C'est un fait aussi pour sa mère non plus, parce qu'elle a agi sous la pression ", a- t-il dit. (source : CNBB) |