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FlashPress - Infocatho |
du 19 au 21 mars 2009 (semaine 12) |
- "Le protestantisme est bien vivant mais il a beaucoup changé, est-il capable de se rassembler ? (...) Sommes-nous capables de laisser de côté nos réflexes de chapelles ?", a -t-il demandé à la centaine de délégués représentant les églises, associations et mouvements membres de la FPF réunis pour l'assemblée annuelle au siège de l'Armée du Salut à Paris. Expliquant qu'actuellement, il y a 1,2 million de protestants pratiquants en France, dont "800.000 dans la Fédération et 400.000 en dehors", il a envisagé l'admission de ces églises qui sont encore en dehors de la FPF, et qui majoritairement rassemblent des protestants issus de l'immigration. "Je ne sous-estime pas les convictions", a-t-il ajouté, insistant sur l'importance de cette démarche dans l'intérêt du protestantisme et "plus généralement et fondamentalement du témoignage évangélique dans notre pays". "Globalement, a-t-il dit, le protestantisme de la FPF peut être considéré en trois tiers : un tiers UEPAL (Union des églises protestantes d'Alsace et Lorraine), un tiers ERF-EELF (Eglise réformée de France- Eglise évangélique luthérienne de France) et un tiers autres Églises, communément étiquetées évangéliques". Relevant qu'au cours de la période récente la FPF, majoritairement luthéro-réformée, a déjà accueilli nombre d'Églises baptiste, pentecôtiste, adventiste, tsigane, africaines, "dont la présence n'est pas contestée", il propose de nouvelles admissions. Les Églises traditionnelles de la FPF ont également évolué, a-t-il ajouté. "Le protestantisme actuel dans sa version fédérative, a-t-il dit, voit deux types d'Églises se rapprocher: le type luthéro-réformé à dominante rationnelle, intellectuelle, avec un engagement sociologique fort, l'autre à dominante émotionnelle et missionnaire marqué par un discours de séparation d'avec le monde, mais ces deux types sont de plus en plus hybrides". "Le côté militant et confessant des évangéliques est aujourd'hui prudemment repris par les luthéro-réformés qui ne craignent plus de parler d'évangélisation. L'engagement socio-politique n'effraie plus les évangélistes" (...), a-t-il dit, se demandant si "les nouveaux protestants" seront "capables de reconnaître les dons des autres et d'offrir les leurs". Le pasteur Baty a ajouté un argument en faveur de l'admission à la FPF de ces nouvelles églises : la FPF représente le protestantisme français auprès des pouvoirs publics et il vaut mieux qu'elle représente la réalité du protestantisme contemporain. (source : FPF) |