Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 19 au 21 mars 2009 (semaine 12)
 

-
2009-03-21 - Cameroun
AVEC LES EVEQUES CAMEROUNAIS

Le 18 mars, après la messe privé qu'il y avait célébrée, le Pape a quitté la nonciature pour rencontrer le Président Biya. Puis il a quitté le palais de l'Unité pour l'église du Christ-Roi, où il a rencontré les 31 évêques du Cameroun.

" En cette année consacrée à saint Paul, leur a-t-il dit, il est opportun de rappeler l'urgence qu'il y a d'annoncer à tous l'Evangile."

" Et pour assumer cette mission d'évangélisation et répondre aux multiples défis du monde, il faut "une coopération effective entre les diocèses, notamment pour une meilleure répartition des prêtres dans votre pays, ne peut que favoriser les relations de solidarité fraternelle avec les Eglises diocésaines plus pauvres afin que l'annonce de l'Evangile ne souffre pas du manque de ministres".

Puis il a souligné l'importance pour les évêques d'être solidement unis à leur clergé. "L'exemple et l'enseignement de l'évêque sont précieux pour que la vie spirituelle et sacramentelle occupe une place centrale dans le ministère sacerdotal. Cela aide le prêtre à vivre plus profondément sa mission de pasteur et d'homme de prière. Cette vie est une immense richesse reçue pour nous mais aussi ceux qui nous ont été confiés".

L’Eglise, a ainsi soutenu Benoît XVI, est "une véritable famille de Dieu, réunie dans l’amour fraternel" et ceci "exclut
tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif et contribue à la réconciliation et à la collaboration entre les ethnies pour le bien de tous".

S’il a souligné par ailleurs l’urgente nécessité d’annoncer l’Evangile à tous et demandé aux évêques de vivre en "parfaite communion", le Pape a également évoqué "la dignité des célébrations" liturgiques. Il a alors souhaité que la joie manifestée au cours des liturgies africaines "ne soit pas un obstacle, mais au contraire un moyen de rentrer en dialogue et en communion avec Dieu".

Le Pape a dit aussi sa joie pour les nombreux jeunes candidats au sacerdoce, et rappelé combien il est essentiel que la vocation se fasse avec sérieux et discernement, en donnant la priorité à la sélection et à la formation des directeurs spirituels.

Puis il a parlé de la vie religieuse en rappelant que depuis le début de la christianisation du pays, religieux et religieuse ont fourni une contribution fondamentale à la construction et à la vie de l'Eglise, rendant grâce à Dieu pour le développement de la vie consacrée parmi les camerounais et saluant également le travail des catéchistes qui développent l'inculturation de la foi en donnant une formation doctrinale de base.

Benoît XVI a alors cité un des grands défis, celui de la famille et de ses difficultés. Il faut, a-t-il affirmé, préserver les valeurs fondamentales de la famille africaine et en favoriser l'évangélisation, favoriser la perception de la nature, de la dignité et de la mission du mariage, union indissoluble et stable.

Face au danger des sectes et autres mouvements ésotériques, de l'influence croissante des superstitions et du relativisme, on doit relancer la formation des jeunes et des adultes, dans le monde universitaire et intellectuel notamment. Il s'est ensuite réjoui des nombreuses associations de laïcs qui fleurissent dans les diocèses, et a encouragé la participation des associations féminines dans les différents secteurs de la mission de l'Eglise": Cela montre "une prise de conscience réelle de la dignité de la femme et de sa vocation particulière dans la communauté ecclésiale et dans la société".

Quant à la mission épiscopale, elle conduit l'évêque "à être le défenseur des droits des pauvres, à susciter et à encourager l'exercice de la charité, manifestation de l'amour du Seigneur pour les petits". L'Eglise étant une véritable famille de Dieu, cela "exclut tout ethnocentrisme et tout particularisme excessif et contribue à la réconciliation et à la collaboration entre les ethnies pour le bien de tous.

... "Aussi est-il du devoir des chrétiens, particulièrement des laïcs qui ont des responsabilités sociales, économiques, politiques, de se laisser guider par la doctrine sociale de l'Eglise, afin de contribuer à l'édification d'un monde plus juste où chacun pourra vivre dans la dignité". (source : VIS)

Retour aux dépèches