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du 19 au 21 mars 2009 (semaine 12)
 

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2009-03-21 - Angola
L'ARRIVÉE À LUANDA
POURSUIVRE LA RECONCILIATION ET LA RECONSTRUCTION
 
Venant du Cameroun, Benoît XVI a atterri à Luanda ,la capitale, accueilli par M.José Eduardo Dos Santos, président de l'Angola, puis par Mgr. António Franklin, archevêque de Luanda et président de la Conférence épiscopale angolaise.

Après avoir salué les autorités, il a prononcé son premier discours, précisant que si son voyage africain se limitait à deux capitales, son coeur et sa prière englobaient toute l'Afrique, et en l'occurrence tous les angolais. Il a d'abord encouragé l'Angola à poursuivre dans la voie de la pacification, de la reconstruction du pays et de ses institutions".

Après avoir évoqué la visite de Jean-Paul II en juin 1992, le Saint-Père a indiqué combien, dans son pays natal, "la paix et la fraternité sont une valeur générale, surtout lorsqu'un pays a connu la guerre, la division de ses citoyens à cause d'idéologies dévastatrices et inhumaines, qui ont opprimé les gens au nom d'illusions. C'est pourquoi les angolais doivent être attentifs au dialogue comme moyen d'éviter conflits et tensions, comme moyen pour chaque peuple d'avoir un pays en paix".

" Chers amis Angolais, votre territoire est riche ; votre Nation est forte. Utilisez ces atouts pour favoriser la paix et l’entente entre les peuples, sur une base de loyauté et d’égalité capable de promouvoir en Afrique l’avenir pacifique et solidaire auquel tous aspirent et auquel tous ont droit. Pour cela, je vous en prie, ne vous laissez pas prendre par la loi du plus fort ! Car Dieu a accordé aux hommes le pouvoir de s’élever avec les ailes de la raison et de la foi, au-dessus de leurs inclinations naturelles.

Puis il a regretté qu'il y ait encore en Angola beaucoup de pauvres, qui "réclament le respect de leurs droits. Tant d'angolais vivent sous le seuil de la grande pauvreté et il ne faut pas décevoir leurs attentes. Un travail immense est nécessaire, qui doit engager un société plus solide et plus articulée dans ses composantes et en phase avec le gouvernement. Pour que naisse une société du bien commun, il faut des valeurs partagées par tous".

Benoît XVI a conclu en disant qu'en visitant l'Angola il vient à la rencontre d'une des plus anciennes communautés catholiques de l'Afrique sub-équatoriale. " Je suis convaincu que l’Angola pourra les trouver aujourd’hui encore dans l’Évangile de Jésus Christ, tout comme cela fut, il y a bien longtemps, avec votre illustre ancêtre, Dom Afonso I Mbemba-a-Nzinga ; grâce à lui, il y a cinq cents ans, fut établi au Mbanza Congo un royaume chrétien qui a subsisté jusqu’au XVIIIe siècle. De ses cendres prit naissance, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une Église renouvelée qui n’a pas cessé de grandir jusqu’à nos jours ; que Dieu en soit remercié !"

" C’est là le motif premier qui a conduit mes pas en Angola : aller à la rencontre d’une des plus anciennes communautés catholiques de l’Afrique sub-équatoriale, pour la confirmer dans sa foi en Jésus Christ et pour m’unir aux supplications de ses fils et de ses filles afin que le temps de la paix, dans la justice et dans la fraternité, ne connaisse pas de déclin en Angola, lui donnant ainsi la possibilité d’accomplir la mission que Dieu lui a confiée à l’égard de son peuple et dans le concert des Nations." (source :
VIS)

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