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du 25 au 28 mars 2009 (semaine 13)
 

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2009-03-28 - Opinions indiennes
DES INFORMATIONS SANS ÉCHELLE DE VALEUR

Durant le voyage de Benoît XVI en Afrique, les médias indiens avaient largement relayé leurs confrères occidentaux disant qu'il était "l'une des treize personnalités les pires de la planète." Les évêques indiens sont revenus sur ces propos.

L’une des sources citées était la célèbre revue américaine Foreign Policy, qui a classé le Pape en second dans sa liste des « treize personnalités les pires de la planète » ; la revue citait également des médias britanniques affirmant qu’une personne interne au Vatican avait qualifié le pontificat de Benoît XVI de « catastrophique ».

Le 25 mars le P. Babu Joseph, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI), est revenu sur ces propos, « inqualifiables » selon lui.

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Comment peut-on comparer un chef spirituel mondial avec les autres personnes citées ? C’est lamentable." Foreign Policy avait estimé opportun de placer le Pape en position numéro deux, juste après l’Autrichien tristement célèbre Josef Fritzl, qui a séquestré et violé sa fille pendant 24 ans, lui faisant six enfants, et juste avant l’Américain Bernard Madoff, à l’origine d’un gigantesque scandale financier pour avoir détourné des sommes d’argent colossales.

La Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI) a publié le 24 mars un communiqué de presse dans lequel elle dit considérer comme « gravement irresponsables et infamants » ces propos au sujet du chef de l’Eglise catholique. Les évêques y défendent le pape, « le chef spirituel des catholiques, aimé et respecté dans le monde entier ». Ils rappellent que la communauté internationale avait écouté avec respect ses déclarations sur la récession économique ou le terrorisme.

La Conférence épiscopale demande aux catholiques du monde entier de respecter les enseignements du pape. Celui-ci a si souvent incité le monde à entrer davantage « dans la l’esprit de Dieu en construisant une société fondée sur des valeurs morales et le respect de la vie », peut-on lire. « C’est le rôle moral (du pape) de diriger et de guider les consciences, celles de l’humanité en général, et celle des catholiques en particulier. »

Benoît XVI « est l’un des plus grands intellectuels des temps modernes, et est parfaitement informé des tendances actuelles qui préfigurent la dégradation morale de l’humanité », affirme encore la déclaration.

Le texte des évêques, pour finir, engage les catholiques comme les non-catholiques à se garder de « faire des déclarations irréfléchies » contre le chef de l’Eglise, qui a toujours « œuvré pour la paix, la réconciliation, la fraternité, l’unité et l’attention portée aux pauvres et aux laissés-pour-compte ». (source : Ucanews)

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