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du 1 au 4 avril 2009 (semaine 14)
 

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2009-04-04 -
LE
SENS DU SACRÉ DANS LES LITURGIES AFRICAINES

Benoît XVI, dans l'avion de son retour avait parlé du sens sacré des liturgies des cérémonies d'Angola et du Cameroun. Ils les évoqua à l'audience du mercredi; et pourtant elles n'étaient pas dans le sens "traditionnel."

Aussitôt revenu d'Afrique, le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Guido Marini, a donné un entretien en ce sens dans l'Osservatore romano.

" Pourquoi une telle insistance ?" se demande Isabelle de Gaulmyn dans son blog. " On sait combien Benoît XVI est attentif aux choses liturgiques, et, depuis son accession au siège de successeur de Pierre, il a ainsi réintroduit des éléments de la tradition dans les célébrations. Mais, notamment au stade Amadou Ahidjo de Yaoundé, il n’y avait là rien de « traditionnel », au sens où on peut l’entendre en France."

" Au contraire, la messe fut rythmée et enrichie par de nombreux éléments de culture africaine, des chants dansés, des processions, des gestes divers, avec des mélodies du continent. Ce qui n’a empêché une grande ferveur, et surtout, chose incroyable dans un stade bondé de 60.000 fidèles, des temps de silence absolu et priant."

" Le pape a apprécié, et nous le fait savoir. C’est sans aucun doute un signe, dit-elle. S’il est attaché à la liturgie, ce n’est pas par goût en soi pour le passé, mais parce qu’il désire que les célébrations soient vraiment célébration du mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Or justement, ce qu’il a vu au Cameroun, a-t-il encore dit dans l’avion, était «au service de la présence du sacré, de Dieu lui-même », et non une « auto présentation des groupes », une « auto animation ».

' Contrairement à ce que beaucoup pensent, Benoît XVI ne souhaite pas fixer à la recherche liturgique le passé comme unique horizon. Il lui suggère aussi de regarder vers l’Afrique."

" Cette visite m'a permis de voir et de mieux comprendre la réalité de l'Eglise en Afrique dans la diversité de ses expériences et des défis qu'elle affronte en ce moment, disait Benoît XVI durant cette audience générale du 1er avril. (source : VIS et La Croix).

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