Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 10 au 12 avril 2009 (semaine 15)
 

-
2009-04-12 - Le chemin de croix du Colisée
LA CROIX EST UN HYMNE D'ESPÉRANCE

Au Colisée, Benoît XVI rappelle : " Nous avons revécu l’événement tragique d’un Homme unique dans l’histoire de tous les temps, un Homme qui a changé le monde non pas en tuant les autres mais en acceptant de mourir sur une croix."

Benoît XVI a clôturé ainsi dans la nuit de vendredi le traditionnel Chemin de Croix au Colisée, après avoir prié avec des milliers de fidèles, aidé par les méditations de Mgr Thomas Menamparampil, archevêque de Guwahati, le diocèse d’une région de l’Inde où les chrétiens sont victimes de persécution.

A la deuxième station, Mgr Menamparampil médite sur la manière dont Jésus a réagi à la violence de la trahison de Juda. «A une époque de conflits qui opposent les personnes, les groupes ethniques et religieux, les nations, les intérêts économiques et politiques, affirme-t-il, Jésus nous dit que la réponse n’est pas l’affrontement ou la violence mais l’amour, la persuasion et la réconciliation».

Et le Pape a rappelé dans son intervention, que la Passion douloureuse de Jésus «est le sommet de la révélation de l’amour de Dieu pour chacun de nous». De nos jours encore, a conclu Benoît XVI, tant de personnes, dans le silence de leur vie quotidienne, unissent leurs souffrances à celles du Christ crucifié et deviennent les apôtres d’un vrai renouveau spirituel et social».

Comme l'an dernier au Colisée, Benoît XVI n’a pas effectué à piedce chemin de croix. C’est ainsi le cardinal Agostino Vallini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, qui l'effectuera à pied, à la place de Benoît XVI.

Cette année, outre le cardinal Vallini, la croix a été portée entre le Colisée et le Mont Palatin par un jeune handicapé, une famille du diocèse de Rome, un malade accompagné d’un brancardier et d’une volontaire de l’association italienne Unitalsi. Symbole de la mort du Christ, cette croix en bois était également portée par une jeune Indienne et deux religieuses du sous-continent, deux jeunes originaires du Burkina Faso et, enfin, deux religieux de Terre sainte.

L’écriture des méditation a été confiée par le Pape à l’archevêque indien de Guwahati, Mgr Thomas Menamparampil. Les méditations écrites par ce religieux salésien évoquent en particulier "les persécutions que subissent les chrétiens", mais aussi les "violences au-delà de ce qui est crédible: meurtres, violences sur les femmes et les enfants, prises d’otages, extorsions, conflits ethniques, violences urbaines, tortures physiques et mentales, violations des droits humains".

Dans l'introduction de sa méditation, au début de la procession il déclare vouloir délivrer un "hymne à l'espérance". "Quand une calamité fait de nous ses victimes, la confiance en nous est ébranlée et notre foi est mise à l'épreuve. Mais tout n'est pas perdu", a-t-il dit, des paroles qui prennent une résonance particulière alors que l'Italie est en deuil après le séisme meurtrier des Abruzzes.( texte intégral et source : Service de presse du Vatican-VIS)

Retour aux dépèches