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du 10 au 12 avril 2009 (semaine 15)
 

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2009-04-12 - France
LA CRISE EST AUSSI UNE OCCASION DE RÉFLÉCHIR


Dans un entretien à la radio Europe 1, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France a estimé le 10 avril que la "gravité de la crise" ne permettra pas à "chacun de préserver ses acquis".

Interrogé sur les risques de déchirure sociale en raison de la crise économique, il répond que beaucoup de gens sont "confrontés à l'inquiétude et l'angoisse et sont prêts à s'accrocher à ce qu'ils ont ou croient avoir (...) mais la gravité de la crise déborde largement les possibilités de chacun de préserver ses acquis".

Il estime que cette crise est l'occasion pour chacun de réfléchir à sa propre façon de vivre, de se "demander sur quoi sa vie s'appuie".

Pâques est une "fête de la foi" et rappelle la résurrection du Christ, a-t-il souligné, ajoutant qu'"après la crise vient le moment de la renaissance", dans une nouvelle allusion à la conjoncture. "La résurrection n'est pas le rétablissement de l'état antérieur. S'il y a une nouvelle vie, ce n'est pas simplement la remise en place de ce qui existait avant", a-t-il insisté.

A propos de la situation de l'Eglise, il reconnaît qu'il y a eu "des moments difficiles" mais que "ça n'a perturbé" la vie des chrétiens.

Quant au pape Benoît XVI, "il reste, estime le cardinal, l'avocat et le théoricien qui réfléchit sur la mise en oeuvre du concile Vatican II".

A propos des polémiques provoquées par ses prises de position, notamment sur le préservatif et le sida, le cardinal André Vingt-Trois répond que le Pape "fait des maladresses comme tous les papes". Il considère que Benoît XVI n'est pas plus "maltraité" que Jean-Paul II "il y a à peine 20 ans".
(source : CEF)

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