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2009-04-26 -
CONTRE LE RACISME ET L'INTOLÉRANCE

L'Observateur permanent près les Institutions de l'ONU à Genève, est intervenu à la récente Conférence de Genève, reconnaissant que si le document n’était pas parfait, il respectait au moins les points essentiels des droits de l’homme.

Pour Mgr Silvano Tomasi, l'étranger et le "divers" sont souvent rejetés. L'extrémisme de cette attitude "entraîne des actes de barbarie allant jusqu'au génocide et à la purification ethnique. D'anciennes formes d'exploitation en ont généré de nouvelles. Ainsi...exploite-t-on des émigrés irréguliers et tous ceux qu'on déclare différents en en faisant des victimes de l'exclusion socio-politique."

..." Le Saint-Siège,a-t-il ajouté, est également préoccupé par la tentation latente de l'eugénisme" qui risque de conduire à "l'élimination d'êtres humains qui ne correspondraient pas aux critères de tel ou tel modèle de société... Il faut donc revoir certains systèmes éducatifs pour en éliminer les aspectes discriminants, corriger les manuels et les films d'enseignement" à caractère "raciste ou idéologique, portant à la discrimination et à la violence contre individus ou ethnies".

Puis Mgr.Tomasi a souligné la nécessité "du plein exercice de la liberté religieuse individuelle et de l'exercice collectif de ce droit fondamental". Face aux problèmes présents, il faut "une stratégie plus efficace contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l'intolérance. La solution réside dans une éducation incluant les valeurs éthiques et spirituelles, capables de renforcer les groupes vulnérables comme les réfugiés et les personnes déplacées, les minorités et les victimes de la misère, les malades et les handicapés, les femmes et les enfants que nombre de sociétés considèrent comme êtres inférieurs, car prisonnières d'une perception irrationnelle des différences".

Par ailleurs L’Osservatore Romano s’est félicité de "l’engagement contre le racisme" de la conférence organisée sur ce thème au siège des Nations Unies, à Genève, du 20 au 24 avril. Le quotidien du Vatican, dans son édition du 22 avril, a en outre salué la position de la France qui, comme le Saint-Siège, avait choisi de ne pas boycotter cette conférence onusienne "contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée".

En "Une" de son édition L’Osservatore Romano a jugé qu’"avec la rapide approbation du document, les Nations Unies ont voulu tourner la page au lendemain de l’intervention du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui avait lancé, le lundi une
attaque contre Israël".

"Le message que la déclaration finale souhaite donner, avait expliqué Mgr Tomasi, est que les nouvelles formes de racisme, de xénophobie et d’intolérance ne sont pas acceptables, et que les propositions faites pour les combattre (…) sont le chemin sur lequel il faut avancer". (source : VIS) Retour aux dépèches