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FlashPress - Infocatho |
du 5 au 7 juin 2009 (semaine 23) |
- Le cardinal Claudio Hummes y a déclaré que ces nouvelles procédures, annoncées dans une lettre aux évêques datée du 18 avril, avaient été instituées parce que, "dans de nombreux cas, la loi canonique ne semble pas adéquate pour faire face aux nouveaux problèmes". Elles visent aussi les prêtres qui ont abandonné leur ministère depuis plus de cinq ans et ceux qui ont une conduite scandaleuse. Les nouvelles règles ne s'appliquent pas aux cas d'abus sexuels sur les mineurs qui continuent à être du ressort de la Congrégation pour la doctrine de la foi. "Si ce prêtre ne prend pas le soin (de normaliser sa situation), le bien de l'Eglise et celui de ce prêtre même est qu'il soit démis pour qu'il puisse être dans une situation juste, surtout s'il a des enfants." Les enfants de prêtres "ont le droit d'avoir un père en situation correcte aux yeux de Dieu et de sa propre conscience. Les aider est l'une des raisons de ces nouvelles procédures. Dans ces cas, c'est à l'évêque de prendre l'initiative", a-t-il ajouté. Mgr Hummes a précisé qu'il n'avait pas de statistiques sur le nombre de prêtres ayant abandonné leur ministère sans demander à être démis mais que c'était une question soulevée par les évêques auprès de la Congrégation. Les nouvelles mesures, approuvées par le pape Benoît XVI le 30 janvier, prévoient un examen approfondi des faits par les évêques et donnent aux prêtres concernés le droit de se défendre, a souligné Mgr Hummes. (source : CNS) |