Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 5 au 7 juin 2009 (semaine 23)
 

-
2009-06-07 -
LES ÉGLISES DU MOYEN-ORIENT L'ONT APPRÉCIÉ

Mgr Giuseppe Sarraf, évêque des Chaldéens du Caire, qui était présent le jeudi 4 juin à l'université Al-Ahzar, a déclaré sa satisfaction après le discours tenu par le président américain Barack Obama. " Le discours qu'il fallait depuis longtemps."

" Le président américain a eu le courage de le faire, en choisissant l'Égypte pour sa position et son poids au Proche-Orient et dans le monde islamique". "Le message fort qui en découle - a-t-il ajouté - est de travailler ensemble pour trouver une solution à tout un programme : la démocratie, le terrorisme, la liberté de religion, les droits de l'homme, la dignité de la femme, la mondialisation, qui sont au cœur des débats entre modérés et fondamentalistes dans le monde islamique. Espérons que l'islam et le monde arabe sauront saisir cette main tendue".

Concernant le conflit israélo-palestinien, "les paroles d'Obama seront d'autant plus importantes que les deux parties, États-Unis et monde arabe, se montreront sincères", selon Mgr Paul Dahdah, archevêque des Latins au Liban.

Dans un entretien au SIR, Service italien d'Information religieuse, l'archevêque a formulé le souhait que "ce discours ne serve pas seulement à changer l'image des États-Unis mais aussi à mettre en œuvre une activité politique forte destinée à résoudre la véritable source de tous les problèmes dans la région : le conflit entre Israéliens et Palestiniens. Si l'on ne résout pas cela, tendre la main ne servira à rien".

Pour le Custode de Terre Sainte, le P. Pierbattista Pizzaballa, "nous sommes en présence d'un changement de stratégie évident des Américains qui sera sans aucun doute accueilli positivement dans le monde arabe. C'est de bon augure pour l'avenir".

Selon le P. Pizzaballa, "le discours du président des États-Unis a été très équilibré, en réaffirmant les liens du pays avec Israël tout en adoptant une nouvelle position à l'égard du monde arabe, marquant un nouveau départ et un changement de stratégie et de rapports qui donneront un nouvel essor à la recherche d'une solution du principal problème : le conflit israélo-palestinien".

L'Osservatore Romano, quotidien du Saint-Siège, se montre lui aussi très enthousiaste : "Sans fermer les yeux devant les divergences et les tensions, sans éluder les préjugés et les problèmes, Barack Hussein Obama a proposé un nouveau départ dans les relations entre les États-Unis et le monde islamique". (source : Misna)


Retour aux dépêches