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FlashPress - Infocatho |
du 19 au 22 juin 2009 (semaine 25) |
- La hiérarchie se divise en une branche officielle, que reconnaît le gouvernement de Pékin, et une branche clandestine, qu’il ne reconnaît pas. Cette deuxième branche est très fidèle au pape. Par contre l’Eglise officielle, dont les évêques sont désignés par voie politique, a été créée par les autorités communistes précisément avec l’objectif de la séparer de l'obédience de Rome. "Le virage vers la clarté n’a pas eu lieu. Au contraire, j’ai la sensation d’un glissement préoccupant sur la pente du compromis. L’épisode le plus inquiétant de ce compromis continu, qui va contre les indications du pape, est la célébration du cinquantième anniversaire des premières consécrations épiscopales illégitimes." Le 30 mars dernier, la commission instituée par Benoît en 2007 pour étudier les questions relatives à la vie de l’Eglise catholique en Chine s’est réunie pendant deux jours au Vatican. Les chefs des dicastères de la Curie compétents en la matière ainsi que quelques représentants de l'épiscopat chinois et de congrégations religieuses font partie de cette commission. Le cardinal Zen, qui a participé à cette réunion comme à celle qui avait eu lieu du 10 au 12 mars 2008, pense que la Secrétairerie d’état du Vatican accepte des compromis avec les autorités chinoises parce qu’elle cherche surtout à renouer les relations diplomatiques: " Les relations diplomatiques ne peuvent pas tout arranger à elles seules. Au contraire, elles peuvent tromper parce qu’elles peuvent donner l’impression fallacieuse que la liberté religieuse existe. Le plus important, c’est la liberté religieuse et elle peut certainement être facilitée par les relations diplomatiques." Donc, de même que les évêques chinois sont divisés quant à leurs rapports avec Rome, de même la politique vaticane apparaît divisée. D’une part il y a la ligne du cardinal Zen, de l’autre celle de la Secrétairerie d’État. (source : Chiesa) |