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du 7 au 13 juillet 2009 (semaine 28)
 

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2009-07-13 - Japon
L'AUDIENCE DU PREMIER MINISTRE AVEC LE PAPE

Durant 25 minutes, la première visite au Vatican du chef du gouvernement japonais, Taro Aso, le 7 juillet, a été l´occasion d´évoquer à la fois la crise économique et l´aide apportée à l´Afrique, a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège.

"Ces entretiens ont permis d'aborder l'actualité internationale, notamment la crise économique et l'engagement du Japon et du Saint-Siège en faveur de l'Afrique. Ce fut aussi l'occasion de se féliciter des bonnes relations entre les deux parties, et de la collaboration entre l'Eglise catholique et les Autorités japonaises".

"Sur le plan bilatéral, poursuit le communiqué, il a été question des bonnes relations entre le Japon et le Saint-Siège, ainsi que de l´entente et de la coopération entre l´Eglise et l´Etat".

Reçu par Benoît XVI dans ses appartements au deuxième étage du Palais apostolique, Taro Aso s´est entretenu en privé avec son hôte pendant 25 minutes, avec l´aide d´un traducteur. Puis, le Premier ministre japonais a présenté au pape les 10 personnes de sa délégation, à commencer par son épouse.

Au cours du traditionnel échange de cadeaux, le pape s´est vu offrir un caméscope numérique, un cadeau inédit accueilli avec un sourire par le souverain pontife. Ce dernier a offert au Premier ministre japonais un coffret contenant une médaille de son pontificat.

Après sa rencontre avec le Pape, le premier ministre nippon a été reçu par le secrétaire d´Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, accompagné du secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.

Taro Aso a été élu en septembre 2008 à la tête du gouvernement nippon par le Parti libéral démocrate (PLD), qui dirige l´archipel depuis plus de 50 ans. Cet ancien chef de la diplomatie japonaise est l´un des rares catholiques à avoir accédé à cette charge.

Dans son édition du 25 septembre 2008, L´Osservatore Romano avait salué cette nomination estimant qu´elle représentait "un tournant dans la politique japonaise où la religion n´a jamais eu une influence particulière sur la vie publique mais (où) le respect des traditions est vécu avec une grande participation de toutes les formations politiques". (source : VIS)

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