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du 13 au 18 juillet 2009 (semaine 29)
 

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2009-07-18 - Panama
CONTRE LA VIOLENCE ET L'INSÉCURITÉ


Lancer la Mission Continentale, lutter contre la violence, l’insécurité, l’impunité et l détérioration du système éducatif, fortifier le gouvernement et soutenir les oeuples indigènes, ont été au programme de la Conférence épiscopale du Panama.

L'Assembalée plénière s'est tenue du 6 au 10 juillet, autour de deux questions : d’une part le cadre ecclésial et d’autre part la réalité sociale nationale.

En ce qui concerne le premier aspect, ils soulignent trois éléments fondamentaux : la divulgation, la connaissance et la mise en pratique du document de Aparecida et de la Mission Continentale, qui ne peut se comprendre ni se réaliser sans Aparecida.” Ils rappellent en outre que “la Mission Continentale n’est pas une action isolée pour des moments, des lieux ou des occasions déterminés”, mais bien “un processus qui se développe par étape dans un cadre spatio-temporel, de telle manière que l’Église rassemble des chrétiens que l’on reconnaît d’une part le nom, par les dévotions, par des objets religieux et des processions, mais aussi comme devant être de vrais disciples qui transforment leur vie à la lumière de l’Évangile et deviennent des ferments pour la société entière”.

En s’appuyant sur la réalité nationale, les évêques mettent en évidence une nouvelle étape avec la mise en place d’un nouveau gouvernement. Cependant ils affirment qu’il y a “encore des défis à surmonter dans le processus électoral, comme le clientélisme politique, une plus grande transparence des financements privés dans les campagnes, la longue période de ces dernières et l’agressivité de la propagande”.

Plus en avant ils soulignent l’existence de problèmes ultérieurs et plus graves comme “la violence, l’insécurité, l’impunité, l’absence d’égalité, la détérioration du système éducatif, l’augmentation du coût de la vie, en plus des conséquences de la crise économique mondiale”. Pour cette raison, ils rappellent que “c’est l’heure de la responsabilité, de l’engagement, de l’effort dans l’unité, sans penser aux partis politiques ni aux répartitions préétablies. C’est l’heure de penser au pays, au-delà des groupes et des partis”.

Pour les évêques, il est fondamental “de fortifier la gouvernance avec des politiques publiques claires et le consensus entre les secteurs gouvernementaux, entre les organisations sociales et les citoyens, basé sur des modèles économiques qui mettent en valeur la caractère distributif des ressources, avec des mécanismes qui présentent aux nouvelles autorités l’exigence de rendre compte de leurs travaux, à travers l’accès à l’information et la participation des citoyens dans la prise des décisions qui concernent leur vie”. A ce sujet, les signataires demandent de garder et de mettre en pratique l’Accord National et le Pacte de l’État pour la Justice.

Enfin, les évêques rappellent les revendications des peuples indigènes des derniers mois, comme les Naso, préoccupés de faire respecter leur terres dans la région, et les pays Ngöbe et Buglé, intéressé par des projets hydroélectriques, liés à l’élevage et au tourisme. Pour cette raison ils demandent au gouvernement National d’“affronter cette problématique dans l’urgence pour éviter des situations de violence qui endommagent la vie et la dignité de ces pays qui ont les plus hauts indices de pauvreté”. (source : Agence Fides)


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