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2009-07-25 - Ouganda
LES AIDER A RECONSTRUIRE LEUR VIE

Selon l'AED, l'Eglise dans le pays met tout en oeuvre pour aider à reconstruire leur vie à des personnes qui quittent les camps où elles s'étaient réfugiées après plus de vingt ans de guerre civile.

Pour l' Aide à l'Eglise en détresse (AED) près de 80 % des personnes déplacées veulent retourner dans leurs lieux d'origine, même si l'accord de paix définitif entre le gouvernement et les rebelles la LRA n'a pas encore été signé.

Toutefois, elle a indiqué que, en raison de la longueur de cette guerre, il y a des générations qui sont nés dans les camps de réfugiés. C'est ainsi que de nombreux enfants ont des problèmes de comportement. Ils ignorent en effet l'effort et le respect d'autrui.

De même les adultes ont oublié comment reconstruire leur vie quotidienne. "Toute une génération a grandi sans connaître ce qu'est une vie normale." À cet égard, la contribution des personnes âgées est importante car elles ont conservé les valeurs traditionnelles et peuvent les transmettre aux jeunes.

Compte tenu de ces nouveaux défis, ceux qui doivent leur porter l'évangile ont à recevoir une formation spéciale, puisque beaucoup de gens ont été traumatisés de voir leurs sœurs violées, leurs mères et d'autres femmes ou des enfants, enlevés et assassinés.

Il en est de même pour les futurs prêtres, étudiants du grand séminaire. Ils ont été touchés en raison des violences qu'ils ont connues. Bon nombre des séminaristes sont nés dans les camps de réfugiés et certains même ont été enlevés. Toutefois, malgré ces traumatismes, ce sont eux qui sont les plus aptes à assurer une pastorale avec les personnes déplacées.

Le nombre des vocations sacerdotale est en nette augmentation et, par conséquent, le principal problème est le manque de lieux pour les accueillir. Pour cette dernière année scolaire on comptait 163 séminaristes et pour la prochaine, ils seront 206.

L'AED souligne tout particulièrement que l'Eglise est «la seule institution en Ouganda qui a encore confiance de la population", car, dans les moments les plus difficiles, elle est restée aux côté de ceux qui souffrent . "Le fait que l'Eglisea a partagé les joies et les peines de la population est un signe important pour l'avenir". (source : ACN)

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