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du 2 au 8 août 2009 (semaine 32)
 

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2009-08-08
CONTRE LA BANALISATION DE LA VIE


Le président de l´Académie pontificale pour la vie s´est élevé, le 31 juillet , contre la "banalisation" de la vie qu´entraîne la commercialisation de la pilule RU 486, la pillule abortive avait reçu, la veille, le feu vert des autorités sanitaires italiennes.

Parmi les accusés, ceux qui ont recours à cette technique abortive qualifiée de "traumatisante" et qui doivent "être conscients de la gravité objective de leur geste", mais également les laboratoires pharmaceutiques qui placent la "soif de gain" avant la défense de la vie.

Dans cet article de "L´Osservatore Romano" du 31 juillet 2009, il déplore cette "banalisation" de la vie dans une société où "la conscience s´assouplit et devient progressivement incapable d´avoir un jugement sérieux et véridique".

L' utilisation de la RU 486, écrit-il, ne rend pas l´avortement moins traumatisant, il le renferme seulement encore plus dans la solitude de la femme. "Ceux qui y ont recours doivent connaître les conséquences canoniques auxquelles ils s´exposent, mais doivent surtout être conscients de la gravité objective de leur geste".

" Il est inutile de tergiverser, la pilule RU 486 est une technique abortive car elle tend à supprimer l´embryon, nidifié depuis peu dans l´utérus de la mère...on ne peut considérer l´embryon comme un "amas de cellules" ou comme de la moisissure".

" Face à la "triste tendance" de la banalisation de la vie, l´Eglise ne doit jamais assister de manière passive à ce qu´il se passe dans la société. Notre opposition à toute technique d´avortement vise à affirmer chaque jour le "´oui´ à la vie avec tout ce que cela comporte."

" Oublier que la science et la recherche technologique doivent d´abord promouvoir la vie et sa qualité, entraîne un glissement inévitable amenant à mettre au premier plan la soif de gain, et non pas la sauvegarde de la nature."

Rappelons que la RU 486 est un médicament autorisé en France depuis 1988.

Toujours dans L´Osservatore Romano daté du 2 août 2009, le professeur Didier Sicard, président d´honneur du Comité consultatif français d´éthique, a rappelé que par son apparente facilité d´utilisation, "elle apparaît comme une sorte de contraception tardive et non comme un vrai avortement".

Le professeur a ensuite affirmé que l´avortement restait une décision lourde et non sans risques et souvent les médecins ne veulent pas prendre cette responsabilité. (source : Service de presse du Vatican)

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