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2009-09-03 - Colombie-Venezuela
RÉSOUDRE LES TENSIONS QUI SONT A NOS FRONTIÈRES

Mgr Amaya, dont le diocèse est frontalier avec le Vénézuela, demande que soient réglés les problèmes avec le pays voisin et que disparaissent les tensions qui sont dommageables à la paix et aux populations.

Il a exhorté les deux gouvernements à résoudre les tensions « à travers le dialogue et les décisions politiques » et a exprimé sa solidarité avec les populations qui ont été touchées par la décision du gouvernement de Hugo Chavez de suspendre indéfiniment la convention d'approvisionnement des combustibles.

Dans la note qu'il vient de publier et qu'il a intitulée « Vents de crise », il a indiqué que « les grands changements dans les orientations politiques des dirigeants de nos pays latino-americains ont cassé l'équilibre fragile de nos démocraties naissantes, en créant de nouveaux espoirs qui s'ajoutent aux aspirations latentes d'autonomie, d'égalité et de plein développement ».

On radicalise les situations et on affaiblit nos alliances régionales en ouvrant chaque fois plus des fractures qui peuvent être difficiles à fermer. La tendance à penser que nous avons toujours la raison pour soi, empêche l'utilisation de canaux démocratiques modernes ".

Parmi les conjonctures qui ont créé des tensions il cite « la présence de forces militaires américaines dans nos bases aériennes ou maritimes colombiennes, comme d'autre part les déterminations du gouvernement vénézuélien de suspendre indéfiniment la convention d'approvisionnement de combustible » dans la zone frontalière.

Le Président vénézuélien, Hugo Chávez, a ordonné la suspension des fournitures de combustible bon marché à la Colombie, dans le cadre du gel des relations commerciales et diplomatiques avec ce pays.

"Comment allons-nous continuer d’aider le gouvernement d’Alvaro Uribe de cette façon- a souligné Hugo Chavez. Nous leur vendons de l’essence et d’autres dérivés du pétrole à de très bons prix, des millions de litres, alors que le gouvernement d’Uribe applique des formules bellicistes".

Hugo Chavez avait annoncé la suspension de l’importation, cette année de 10 000 véhicules colombiens. Le différend diplomatique entre les deux pays est le résultat de la décision de la Colombie, d’installer des bases militaires américaines sur son territoire, ce que le Venezuela considère comme une menace pour sa sécurité nationale.

Depuis l’Union de l’Amérique du Sud a trouvé le 28 août un accord entre ses membres sur des règles à tenir pour la présence de forces étrangères sur leur sol. Ainsi ce sommet spécial devait résoudre un conflit entre le Venezuela et la Colombie, autour de la mise en place de bases américaines sur le territoire colombien, alors que la veille, le président vénézuélien Hugo Chavez avait menacé de rompre les relations avec la Colombie. (source : ACI)

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