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du 6 au 9 septembre 2009 (semaine 37)
 

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2009-09-09 - Argentine
POUR QU'IL N'Y AIT PLUS D'ESCLAVAGE

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Cela vaut la peine de lutter pour qu’il n’y ait plus d’esclavage, et de ‘crier’ pour que cette machine infernale d’exclusion et de marginalisation ne fonctionne plus," affirme le cardinal Jorge M. Bergoglio, archevêque de Buenos Aires.

Pendant la messe célébrée le 4 septembre sur la Plaza Costitución, à l’occasion de l’Anniversaire de la Convention internationale des Droits des travailleurs immigrés, il a soutenu ce thème « Avec espérance, dénonciation et engagement, pour une société juste, libre et digne pour tous ».

Le cardinal a exprimé sa proximité et sa solidarité envers toutes ces personnes qui souffrent de situations d’esclavages ou qui subissent une marginalisation en ville. « Nous devons lutter tous unis » pour pouvoir entreprendre le chemin qui conduit à la justice. « Crions avec force et sans peur. Non à l’esclavage, non aux enfants, hommes et femmes considérés comme du matériel de déchet », a ajouté l’Archevêque de Buenos Aires.

« Ils veulent nous enlever la force, nous voler notre dignité » d’où la nécessité de rester unis « pour qu’il y ait moins d’esclaves ». Parmi les causes qui favorisent l’esclavage dans le pays, il y a sans aucun doute, selon le cardinal, la diffusion de la corruption. On assiste malheureusement à une ville qui « ne s’aperçoit pas qu’elle vend ses enfants eux-mêmes, les exclut et les rend esclaves », en somme qui « les écarte et qui les traite comme des marchandises ».

Au cours de la célébration offerte pour toutes les personnes rachetées du réseau de la prostitution, pour les victimes de l’exploitation par le travail et pour tous ceux qui ont été contraints de travailler dans la clandestinité, pendant l’offertoire plusieurs personnes ont porté à l’autel un sac confectionné par des couturières issues du travail souterrain, et des photographies de femmes disparues, victimes d’organisations criminelles.

A la célébration étaient présents, entre autres, la coopérative « La Alameda » et le Mouvement de Travailleurs exclus (MTE), des organisations engagées dans la dénonciation de cas d’exploitation et de traite des personnes. (GT) (source : Agence Fides)


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