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FlashPress - Infocatho |
du 10 au 12 septembre 2009 (semaine 37) |
- Dans une interview publiée samedi par le quotidien bavarois Passauer Neue Presse, le cardinal a estimé que Benoît XVI avait "de bonnes raisons" d'ouvrir ce dialogue. " Benoît XVI considère avec raison comme de son devoir de s'engager pour l'unité de l'Eglise", a-t-il dit. "C'est la seule motivation de ses efforts en vue de ramener au bercail un groupe de catholiques qui s'est séparé de l'Eglise", a-t-il ajouté. Selon Mgr Schönborn, à l'occasion de ce dialogue, il va être "clairement signifié" aux traditionalistes les points qui, pour le Vatican, "ne sont pas négociables": la position à l'égard des juifs, des autres religions, chrétiennes et non-chrétiennes, ainsi que la liberté religieuse comme droit fondamental de l'Humanité. Or, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a toujours souligné qu'un dialogue avec le Vatican ne pouvait avoir des chances de succès que si le Saint-Siège "admettait les erreurs du Concile Vatican-II, parmi lesquelles l'oecuménisme et le rapprochement entre catholiques et juifs. Selon l'agence de presse catholique autrichienne Kathpress, le Vatican a formé un groupe d'experts chargé de dialoguer avec les traditionalistes. Ce groupe est présidé par le secrétaire de la commission vaticane Ecclesia Dei, le prélat italien Guido Pozzo, et comprend notamment le Dominicain suisse Charles Morerod, le Jésuite allemand Karl Josef Becker et le vicaire général de l'Opus Dei, le prélat espagnol Fernando Ocariz Brana. Tous trois sont conseillers de la Congrégation vaticane pour la doctrine de la foi, dont dépend Ecclesia Dei, présidée par le cardinal Ratzinger avant qu'il devienne pape. Côté traditionalistes, c'est un dignitaire espagnol, Mgr Alfonso De Galaretta, qui est en charge des discussions. On parle également de l'abbé Grégoire Célier, chargé de la communication à la FSSPX. D'après Kathpress, l'ouverture d'un dialogue quasi-officiel avec les traditionalistes suscite de fortes réticences notamment au sein des épiscopats allemand et français, compte tenu de la décision controversée de Benoît XVI, en janvier 2009, de lever l'excommunication de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, dont Mgr De Galaretta et le Britannique Richard Williamson, ce dernier étant un négationniste de l'Holocauste. (source : KATHPRESS) |