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du 27 au 30 septembre 2009 (semaine 40)
 

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2009-09-30 - Brésil
IL FAUT ACCOMPAGNER LES FAMILLES EN DIFFICULTÉ


Tout en rappelant que l'Église ne peut reconnaître aux secondes unions la qualité des mariages initiaux, Benoît XVI invite les évêques brésiliens, venus pour leur visite ad limina, à soutenir les familles et les enfants victimes de ces drames familiaux.

..." Ce sont des situations irrégulières et dangereuses qu'il convient de résoudre dans la fidélité au Christ, en recherchant l'aide d'un prêtre et le moyen de sauver ce qui peut l'être".

Les rapports diocésains, a-t-il souligné, décrivent une famille assiégée et, malgré des influences négatives, l'attachement à l'Evangile de la vie des gens du Brésil septentrional. "L'Eglise ne cesse d'enseigner que le fondement de la famille réside dans le mariage et dans le plan de Dieu... Pour sa part, la société sécularisée néglige largement ce principe depuis la légalisation du divorce, conservant comme critère la subjectivité individuelle et le désir de concubiner."

" C'est ainsi que le nombre de mariages diminue puisque personne n'entend baser sa vie sur des bases aussi fragiles et inconstantes, et que celui des unions libres augmentent avec les divorces. Derrière cette fragilité se cache le drame de tant d'enfants privés de l'appui parental, victimes d'un malaise et de l'abandon, ce qui favorise le désordre social".

L'Eglise, a poursuivi le Pape, "ne peut rester indifférente devant séparations et divorces, face à la ruine des foyers, aux effets produits sur les enfants en matière d'éducation" et d'affection. Or c'est le besoin des parents, du père et de la mère, dans l'action éducative qui est nié dans le recours au divorce. Beaucoup d'enfants se sentent ainsi "orphelins ou bien se retrouvent avec trop de parents. "

" Ceci a des effets dans le domaine relationnel et entraîne conflits ou états confusionnels, offrant à l'enfant un modèles altéré de famille, qui plus est précaire... La ferme conviction de l'Eglise est que l'affaiblissement de l'union des époux, mine la solidité de la famille chrétienne, espace de confiance, de don et de respect, de liberté et de formation. Malgré sa grande compréhension, l'Eglise ne peut reconnaître aux secondes unions la qualité des mariages initiaux.

" Ce sont des situations irrégulières et dangereuses qu'il convient de résoudre dans la fidélité au Christ, en recherchant l'aide d'un prêtre le moyen de sauver ce qui peut l'être".

Puis le Saint-Père a encouragé ses hôtes à soutenir leurs prêtres et les centres pastoraux dans l'accompagnement de familles en péril, qu'il ne faut pas laisser aller au relativisme du mode de vie tel que le diffusent certains programmes télévisés ou cinématographiques notamment... J'espère -a-t-il conclu- que les foyers réussiront à tirer énergie du sacrement du mariage pour surmonter leurs crises... C'est à partir de ces familles que l'on pourra refaire le tissu de la société". (source : VIS)


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