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du 19 au 22 octobre 2009 (semaine 43)
 

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2009-10-22 - Le Synode
MESSAGE AUX CHRÉTIENS DES GRANDS LACS

Dans une lettre du 20 octobre, les Pères du Synode expriment « leur communion fraternelle la plus vive » aux évêques de la Région des Grands Lacs d'Afrique, en raison des « souffrances inhumaines » que subit la population innocente.

Les Pères du Synode ont envoyé une Lettre aux Présidents des Conférences Episcopales du Soudan, de l’Ouganda, du Tchad, de la République Démocratique du Congo et de la République Centrafricaine. La Lettre est signée par les trois Présidents Délégués et par le Secrétaire Général du Synode des Evêques.

Ils y expriment leur solidarité avec les Diocèses situés dans la Régions des Grands Lacs, en raison des violences et des actions belliqueuse qui frappent la population innocente.

" Aux Présidents des Conférences épiscopales du Soudan, de l’Ouganda, du Tchad, de la République Démocratique du Congo et de la République Centrafricaine.

" Nous, les Pères du Synode, réunis dans la Deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques, nous avons appris avec une profonde douleur la continuation, au sein des Diocèses situés dans la Région des Grands Lacs, d’actions belligérantes qui produisent des destructions, des violences et des morts parmi la population innocente. Afin de sauver leur vie, des centaines de milliers de personnes ont été obligées à abandonner leurs maisons et à se réfugier dans les Pays limitrophes dans des conditions d’extrême précarité.

" Le phénomène des enfants-soldats ne manque également pas de nous préoccuper, tout comme celui des orphelins, des mutilés de guerre et des personnes en proie à de graves problèmes de santé physique et psychique.

" Face à une telle situation dramatique, en tant que Pères du Synode réunis sous la présidence du Saint-Père le Pape Benoît XVI, nous exprimons notre plus vive communion fraternelle aux Évêques des Diocèses concernés dans de telles souffrances inhumaines à l’égard de la population innocente.

" De plus, nous nous adressons à toutes les parties en cause afin d’implorer que le langage des armes soit au plus vite remplacé par celui du dialogue et des transactions. Avec le dialogue, dans le respect réciproque et dans la paix, tous les problèmes peuvent se résoudre. La guerre, au contraire, rend tout plus difficile et tente en particulier de transformer les frères en ennemis à abattre.

" Fortifiés par le Saint-Esprit, l’Esprit du Seigneur Jésus ressuscité, nous les Pères du Synode nous soulignons à nouveau la valeur sacrée de toute vie humaine. Le commandement “Tu ne tueras pas” (Exode 20,13), ne fait pas seulement partie du Décalogue, révélation de Dieu recueillie dans la Bible, mais aussi de la loi inscrite dans le cœur de chaque homme qui vient en ce monde.

" Il n’est pas permis de tuer des innocents pour des motifs sociaux, politiques, ethniques, raciaux ou religieux. Le sang des innocents crie vengeance devant Dieu qui, tôt ou tard, devra aussi juger ceux qui ont taché leurs mains avec le sang des pauvres, qui sont les privilégiés de Dieu.

" Alors que nous sommes en train de réfléchir sur la réconciliation, la justice et la paix, nous implorons, par l’intercession de tous les Saints nés en Afrique, le don de la paix afin que l’on puisse instaurer la justice là où elle est gravement enfreinte et que les cœurs soient ouverts à la grâce de la réconciliation avec Dieu et avec notre prochain, non seulement dans la région des Grands Lacs, mais aussi sur l’ensemble du Continent Africain.

" Nous confions notre appel souffrant et pressant à l’intercession de la Sainte Vierge Marie, Notre Dame d’Afrique et Mère de toutes les souffrances." (source : VIS)


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