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du 25 au 28 octobre 2009 (semaine 44)
 

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2009-10-28 - Synode
LES ESPACES CONSACRÉS PAR LES MÉDIAS


Dans une interview à L'Osservatore Romano, le 23 octobre, la cardinal Napier, archevêque de Durban en Afrique du Sud, a regretté que la presse ne choisisse de publier que les sujets objets de controverses et ait peu parler du vrai synode.

Le prélat a notamment souligné qu'en Afrique du Sud," seul un journal, d'ailleurs catholique, s'est occupé du synode." Dans d'autres parties de l'Afrique, on n'en entend parler que s'il y a des stations radiophoniques catholiques." ».

" En ce qui concerne le reste de la presse, je ne crois pas qu'ils fassent beaucoup", a-t-il ajouté. " Les choses spirituelles, les choses religieuses ne sont pas rapportées, à moins qu'il s'agisse de questions controversées ? Alors oui, on les publie".

Nous devrions demander aux médias d'annoncer de bonnes nouvelles. Il serait bon que les journalistes nous aident à faire connaître ce que font vraiment les évêques. On en tirerait une meilleure image de l'Afrique.

" Je pense que nous avons besoin de journalistes qui écoutent, observent et parfois, lisent entre les lignes ce qui est vraiment dit".

Interrogé pour savoir si l'Afrique était trahie par les médias, le cardinal africain a dénoncé, sans généraliser, "certains médias qui ne rapportent que les aspects négatifs, notamment en ce qui concerne le thème du SIDA. Je pense en particulier à ces médias qui attribuent le manque de succès dans la lutte contre le SIDA, aux indications de l'Eglise contraires à l'utilisation du préservatif. Ils ne reconnaissent pas l'engagement de l'Eglise dans l'œuvre de prévention et dans l'assistance à celui qui souffre."

Les services du Vatican ont fait un grand effort pour documenter les médias écrits et audiovisuels avant le synode, chaque jour du synode, comme au terme du synode, mais les grandes agences comme les grands quotidiens occidentaux sont souvent dans l'incapacité de répercuter cette masse documentaire, aux expressions difficiles à traduire dans le lagage courant.

Un livre vient de paraître, "Pourquoi le Pape a mauvaise presse", signé par un authentique connaisseur du Vatican, Bernard Lecomte. Cet ouvrage est l’un des rares, depuis les événements du premier trimestre, à proposer une réflexion plus approfondie sur la communication du Pape et de l’Église catholique, renvoyant chacun à ses responsabilités. Car, constate Bernard Lecomte, "Cela ne sert à rien de vilipender Internet ou de dénigrer les journalistes. Ce qu’il faut, c’est intégrer ce risque à sa façon de communiquer, adapter le fonctionnement du Saint-Siège à cette nouvelle donne et faire confiance aux hommes".

Vaste programme, qui, au-delà des journalistes, au-delà des responsables de la communication du Pape, concerne aussi l’ensemble de l’Église. (source : VIS)

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