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du 29 au 31 octobre 2009 (semaine 44)
 

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2009-10-31 - Guatemala
LES DROITS DE L'HOMME ET LEUR STATUT ACTUEL


“Les droits de l’homme sont l’épine dorsale de la Pastorale Sociale, pour la justice et le bien commun de nos peuples” disent les délégués de la Pastorale des Droits de l’Homme pour la région de l'Amérique centrale, le Mexique et les Caraïbes.

Du 19 au 23 octobre a eu lieu, à Ciudad-Guatemala, un Séminaire-Laboratoire sur les Droits de l’Homme organisé par le Département de Justice et Solidarité (DEJUSOL) du Conseil Épiscopal Latino-Américain (CELAM), auquel ont pris part environ trente délégués de la Pastorale des Droits de l’Homme de la région de l’Amérique Centrale, du Mexique et de Panama (CAMEXPAS) et des Caraïbes.

La rencontre a permis d’examiner “le statut actuel de la dignité de la personne dans le territoire de compétence, révélant des points de force, des faiblesses, des manquements, des omissions, des opportunités et des menaces”. Les délégués ont souligné que, dans tous les cas, “la conscience et la conviction sur la nécessité de défendre et de promouvoir les droits et la dignité humaine a augmenté, ainsi que le fait de répandre la culture de vie”.

C’est pourquoi la Pastorale des Droits de l’Homme “commence à être vue comme l’épine dorsale de la Pastorale Sociale, pour contribuer à maintenir l’espérance d’atteindre la justice et le bien commun, comme les réclament nos peuples”.

Cependant, on observe “une détérioration croissante en matière économique, sociale, culturelle et environnementale, qui cause de graves préjudices à la vie matérielle et spirituelle des gens”.

Il y a notamment une “augmentation de la violence et de l’insécurité” ; une augmentation de la vulnérabilité des “immigrés, des enfants, des jeunes, des femmes, des peuples indigènes et des dissidents africaines, des personnes âgées et des handicapés” ; un manque de “politiques publiques” et la non possibilité de garantir “l’autodétermination des citoyens” ; l’augmentation également du “chômage et de la précarité” et “l’insécurité alimentaire” et il n’y a pas une “volonté politique qui garantisse le respect des droits de l’homme et promeuve et protège la dignité de l’homme”.

Face à ces problèmes, les participants au Séminaire –Laboratoire entrevoient une série de “défis” nécessaires à affronter “autant dans nos communautés que dans la société entière”.

Il s’agit concrètement que “les droits de l’homme deviennent l’épine dorsale de nos activités pastorales” ; “de prévoir des plans de formation dans le domaines des droits et des devoirs de l’homme, à tous les niveaux, en considérant la complexité de la société dans laquelle nous vivons” ; “de dénoncer tous les types d’abus qu’on enregistre dans le pays” ; “de renforcer l’études de la réalité, la planification, l’évaluation et le soutien des programmes et des projets” ; “de développer des plans pastoraux qui intègrent les droits de l’homme, la réconciliation et la paix”.

De plus, dans la Déclaration finale du Séminaire, ont lit encore que “les efforts et les programmes de promotion et de défense des Droits de l’Homme seront diffusés” ; que sera promu “le dialogue et l’interaction avec les différentes organisations qui travaillent dans le secteur” ; en intervenant “dans les espaces publics, et de façon particulière là où sont faites les politiques publiques”.

La réflexion sur ces problématiques et les défis, écrivent encore les participants ne peut en aucun cas faire abstraction de la “défense de la vie le long de toutes les étapes de la personne humaine” et de l’obtention d’“un changement de mentalité afin de percevoir et de s’approprier la nature, la respectant comme élément essentiel pour garantir la dignité de la vie de nos peuples”. (source : Celam et Fides)


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